Synopsis

New York années 1950 à la veille de Noël, Shepherd Henderson rentre chez lui après son travail et trouve chez lui une femme d’un âge avancé qui lui dit être entrée parce que la porte était ouverte. Mais Henderson est certain d’avoir ouvert la porte avec la clef. Shepherd Henderson veut téléphoner mais son téléphone est subitement en dérangement. Il se rend dans la galerie d’Art primitif tenue par sa voisine du dessous. C’est Gillian une adorable sorcière qui en pince pour Shepherd mais ne peut tomber amoureuse par sa condition de sorcière. Il lui dit qu’il est éditeur et voyant traîner un livre sur la sorcellerie au Mexique d’un certain Sidney Redlitch, lui annonce qu’il aimerait bien rencontrer ce auteur pour le publier…

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CRITIQUE

Dernière comédie romantique pour James Stewart coincée entre « Sueurs froides » (« Vertigo« ) dans lequel il jouait avec Kim Novak, de Alfred Hitchcock et « Autopsie d’un meurtre » (« Anatomy of a murder« ) de Otto Preminger.
Ce n’est certes pas sa plus grande comédie romantique, mais elle est tellement supérieure à toutes les vulgarités que l’on nous présente puis une vingtaine d’années de « Pretty woman » à « Le mytho » en passant par « Une affaire de cœur » et  « Jackpot » j’en passe et des pires, la liste est épuisante…

Car la comédie ça fonctionne beaucoup mieux et bien plus longtemps quand c’est raffiné. Ce qui est le cas ici.
Ce film est l’adaptation d’une pièce de théâtre interprétée par Rex Harrison et sa femme Lili Palmer. Pièce écrite pour 5 personnages et qui se situait uniquement dans la résidence de Shepherd et Gillian.

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Le film s’autorise quelques sorties dans la boite de nuit, au bureau de Shepherd et sur le toit du fameux immeuble Flatiron de New York. La photographie de James Wong Howe est une des plus grandes réussites du film.

Mais le film souffre d’un manque de rythme, d’un peu plus de folie, d’autant qu’il aborde le thème de la sorcellerie qui ouvre d’innombrables portes dans ce sens. Or le film reste malgré tout très sage.

Heureusement ce sont certaines scènes absolument sublimes servies par des interprètes inspirés qui permettent au film de rester dans nos mémoires.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Gillian son chat Pyewacket à hauteur de sa tête fixant Shepherd l’ensorcelle par un doux chant. Scène merveilleusement éclairée et absolument inoubliable. La beauté de Kim Novak y est aussi pour beaucoup.

L’ANECDOTE

L’acteur chanteur Philippe Clay chante deux chansons en français dans le film.

NOTE : 13/20

Video & Photo

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