Synopsis

Années 2010, Langley (Virginie) à la CIA deux pontes reçoivent une agent. Elle a pour mission lors d’une tractation d’une bombe, sale d’éliminer un certain Wolf, le chef d’un réseau mafieux-terroriste. Il y a bien d’autres agents dans l’hôtel de Serbie où aura lieu la transaction. Mais eux ont pour mission de neutraliser « L’albinos », bras droit de Wolf, et sa clique. Parmi ces agents en planque, se trouve Ethan Renner, un vieux de la vieille. Mais le jour de la transaction c’est le jour anniversaire de sa fille. Ethan Renner après avoir scanné la mallette de l’albinos s’éloigne de ses camarades pour appeler sa fille. C’est à ce moment là que l’albinos repère un agent de l’espionnage américain et que ça défouraille à tout va. Ethan Renner repère dans tout ce bigntz l’albinos. Mais alors qu’il l’a à sa pogne pour le dézinguer, voila qu’il met genoux à terre et le laisse filer en lui logeant toutefois une bastos dans la jambe. C’est en se réveillant à l’hôpital qu’Ethan apprend qu’il est atteint d’un cancer du cerveau et des poumons et que c’est à peine s’il lui reste 5 mois à vivre…

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CRITIQUE

« Mais qu’allais-je faire dans cette galère ? Mais qu’allais-je faire dans cette galère ? Mais qu’allais-je faire dans cette galère ?« .

C’est ce que je me suis dit toutes les deux minutes en regardant ce film affligeant.
Produit par Luc Besson, venant d’une idée (originale?) de Luc Besson, co-scénarisé par Luc Besson. Ce film est un énorme nanar dont le scénario n’est ni fait ni à faire avec des dialogues imbéciles et enfantins (mais ça, de la part de Besson je m’y attendais) et les situations tellement improbables voire caricaturales que c’en est pitié.

La réalisation impersonnelle du dénommé McG dont il ne me tarde pas vraiment de voir son prochain exploit cinématographique achève le tout.
Le montage est une catastrophe et les scènes dans les boîtes de nuit (celle de la tentative de viol et celle du règlement de compte final) complètement gâchées par le peu de vista du réalisateur et peut-être de son producteur qui (cela ne m’étonnerait pas) a voulu enfoncer le clou du romantisme béat, niais et crétin.

Je vous passe les clichetons sur la France que Luc Besson prend plaisir à asséner à un public américain qu’il ne faut pas trop contredire. Les flics sont cons, la France est sale, les immeubles sont pourris, et les familles nombreuses noires s’installent chez toi dès que tu as le dos tourné.

Heureusement ils parlent tous en anglais! Prodigieux!

La ville de Paris peut aussi faire un procès pour l’image désastreuse que le film rend de la capitale.

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L’histoire entre le père et la fille est d’une mièvrerie rare et d’un ridicule à tomber par terre.

Kevin Costner fait ce qu’il peut pour sauver un personnage à la psychologie sommaire.

Pour le reste du casting c’est assez catastrophique. Celui qui s’en tire le mieux c’est celui qui interprète le souffre-douleur du héros Marc Andréoni.
Heilee Steinfeld joue faux une scène sur deux.
Connie Nielsen est sacrifiée.
Et Amber Heard qui aurait pu avoir un rôle intéressant s’il avait été un peu développé pour aller peut-être vers un buddy movie Renner/Vivi est au final la moins bien servie. Son personnage a l’épaisseur d’un papier à cigarette. Et ses changements physiques pas très nécessaires puisqu’elle ne fout rien de tout le long métrage, si ce n’est un chantage sur son collègue.

Même les scènes d’action ne sont pas réussies.
On ne comprend pas bien comment tout l’étage supérieur de l’hôtel explose dans la première scène d’action. Spectaculaire mais inapproprié.
La poursuite automobile dans Paris, elle,  n’est pas très spectaculaire bien que mieux appropriée. J’engage Luc Besson à revoir celle de « Ronin » (1998) de John Frankenheimer.

Dans le genre je suis un putain d’agent amerloque et je viens foutre le boxon dans Paris « Taken » (2008) de Pierre Morel toujours produit par Luc Besson, était quand même bien mieux foutu.

Je vous cause du bruit signé Guillaume Roussel en guise de musique? Non!

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Papa apprend à fifille, au pied du Sacré Cœur de Montmartre, à monter à bicyclette. Scène ringarde avec applaudissement du public (si, si) à la fin.

L’ANECDOTE

Luc Besson n’a pas construit la Cité du Cinéma pour des prunes! Il en est le premier occupant. Tous les intérieurs ont été réalisés dans ses studios flambants neufs. Il semble que les studios Europacorp du tycoon français et Relativity Media soient amenés à collaborer bien souvent. Après « Malavita » (2013) de Luc Besson, c’est le deuxième film qu’ils montent en collaboration et qu’ils tournent en France.

NOTE : 06/20

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