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Synopsis

Federico est fils d’un héros communiste de l’avant guerre. Il a fait un mariage avec Giovanna qui l’a élevé socialement dans la très haute bourgeoisie. Mais son couple est en déliquescence. Plus de rapports sexuels et à peine quelques paroles échangées. Le père de Federico Arrive à Rome revoir son fils et régler des soucis de retraites…

Le film est l’adaptation d’un roman écrit par Alberto Bevilacqua (1934-2013) qui a eu une reconnaissance littéraire en Italie. Comme pour « La califfa » (1970), il fait lui-même l’adaptation.

Si ce film est plus réussi sur le fond que son précédent.
Sur la forme il pêche encore par quelques défauts.
Des flash-backs trop nombreux et un peu lourds notamment dans la représentation du pouvoir fasciste.
Des ellipses elles aussi trop nombreuses.
Une photographie pas très belle.
Alberto Bevilacqua s’autorise cependant quelques prises de vues osées mais qui ne jurent pas.

Sur le fond il s’agit d’un fils écrasé par l’image de son père héros communiste qui a souffert des exactions fascistes par des tabassages, des arrestations, des humiliations.
Son mariage avec une jeune femme de la très haute bourgeoisie est un fiasco. Et son beau père ne veut pas intervenir auprès de sa fille pour ressouder le couple.

Le film se scinde en deux partie.
Une première partie romaine et très bourgeoise, une deuxième partie Parmesane et plus prolétaire et ancrée dans la terre. Si dans la première partie on célèbre le champagne, dans la seconde c’est le lambrusco.

La première partie est un poil ennuyeuse. C’est sûrement en partie voulu.
La seconde partie est plus intéressante. Avec un climax bien emmené même s’il était peu ou prou attendu du spectateur.

Ugo Tognazzi interprète les rôles du père et du fils. Et dans les deux il excelle.
Jean Seberg qui a un rôle moindre, n’était peut-être pas l’actrice la plus à même de défendre ce rôle. Quitte à ce que Giovanna ait les cheveux courts, j’y aurais plutôt vu une Carla Gravina.

Le film reçoit le Davide Di Donatello

Morricone écrit une partition très raffinée. Les cordes et le clavecin « aériens » du début du film font places aux bois plus « terriens » à la fin. Les mélodies sont superbes.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Federico et son rival nus se disent les choses aux bains. L’un (Federico) pense qu’il n’a rien dans la tête, l’autre qu’il est incapable de rendre sa femme heureuse au lit, pas plus que de lui faire un enfant.

L’ANECDOTE

Il est étonnant de ne trouver ni bande annonce ni de photos dignes pour ce film. Il semble être tombé dans les oubliettes du septième art.

NOTE : 13/20

Video & Photo

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