Synopsis

San Francisco année 1970, une femme qui refuse une relation sexuelle est sauvagement assassinée. Le corps est découvert par Mealie Williamson l’homme à tout faire de l’immeuble. Celui-ci prévient Rice Weedon qui habite dans l’immeuble. Weedon et Mealie se mettent d’accord avant d’appeler la police. C’est l’inspecteur Virgil Tibbs qui est désigné pour mener l’enquête. Cela commence tout d’abord par une enquête de voisinage. La morte est une prostituée. Une de ses collègues habite dans l’immeuble…

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CRITIQUE

Trois ans après « Dans la chaleur de la nuit » (« In the heat of the night« ) (1967) de Norman Jewison, le personnage du policier Virgil Tibbs réapparaît.

Non pas à Philadelphie (Pennsylvanie) ville à laquelle il est rattaché dans le premier film, mais à San Francisco. Sûrement pour des soucis de photogénie. La ville de Philadelphie dans les années 1970 n’étant pas des plus brillante, succombant à une désindustrialisation et une paupérisation galopante. La ville de San Francisco a des atours bien plus sexy.

Là où le film de Norman Jewison gagnait en intérêt en faisant débouler un inspecteur de police noir dans un comté du Mississippi, dans ce polar il perd sérieusement de cette singularité qui confrontait deux polices l’une du nord, l’autre du sud et un racisme omniprésent.

Ici le scénario se contente d’une « banale » histoire policière, dans un San Francisco plus tolérant sur le plan racial. Et le film retombe dans le genre : poursuite, drogue, assassinat, en perdant le supplément psychologique que le film « Dans la chaleur de la nuit » contenait.

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L’inspecteur a même plus de fil à retordre avec sa progéniture qu’avec les malfrats de tout poil.

Le film policier a donc ses atouts, une ville qui en impose toujours et comme souvent devient un personnage du film. Une histoire qui malgré son côté passe-partout garde un intérêt notamment avec des personnages qui s’ils sont tous corrompus d’une façon ou d’une autre ne sont pas coupables de l’assassinat de la jeune femme sur laquelle l’inspecteur Tibbs enquête.

« Appelez-moi mister Tibbs! » est un bon film d’entertainment des années 1970.

Outre l’interprétation parfaite de Sidney Poitier, le film bénéficie de la musique de Quincy Jones qui n’hésite pas à marcher sur les plates bandes de Lalo Schifrin mais pour la bonne cause. La musique groove un max!


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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite à pied dans les rues de San Francisco, avec un petit passage par le très pittoresque Chinatown. Longue poursuite plutôt bien réalisée et bien montée.

L’ANECDOTE

Ultime rôle pour Juano Hernandez (1896-1970).

NOTE : 13/20

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