Synopsis

New York années 2010, Robert Miller a un problème la vente de son empire traîne et ses magouilles pour camoufler des bilans catastrophiques risquent d’apparaître au grand jour si les audits s’éternisent. Son ami qui lui a prêté un peu plus de 400 millions de dollars menace de reprendre ses billes. Robert Miller ne comprend pas ce qui grippe la vente de sa firme. Robert Miller est un homme heureux il a une femme, Ellen, dévouée, et deux enfants. Un fils sans grande envergure mais une fille, Brooke, conseillère financière sur laquelle il fonde ses espoirs. Mais Robert Miller ne se contente pas de ce bonheur. Il a une maîtresse, Julie. Elle est française et artiste et tente de voler de ses propres ailes. Mais en amour elle est possessive et lui mène la vie pour ses sempiternels retards à ses rendez-vous avec elle…

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CRITIQUE

Sensation étrange que donne ce film après visionnage.

A la fois l’impression d’avoir vu un bon thriller, mâtiné d’une insatisfaction. Car le film aurait pu donner plus. Le film marche sur la jambe du thriller financier et la jambe de l’enquête policière.
Mais la seconde est trop courte et un peu bâclée et donc le film s’avère claudiquant.

Dommage car le jeune cinéaste a quelques talents d’écriture (son scénario tient la route de bout en bout) et de mise en scène (caméra élégante, pas d’effets intempestifs ou parasitaires). Ce premier long métrage est plutôt prometteur.

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La grande qualité du film réside dans le casting pour les trois personnages principaux.
Richard Gere que je n’avais pas vu aussi bon depuis « Chicago » (2002), Susan Sarandon que j’avais perdu de vue depuis « Dans la vallées d’Elah » (2007) et Tim Roth. Ce dernier campe un flic obstiné mais prêt à se perdre dans des « monte-le-coup » pour parvenir à ses ambitions : Accrocher à son tableau de chasse un grand de Wall Street, et s’assurer ainsi une belle promotion.
C’est quand même le personnage le plus intéressant hélas c’est celui que l’on voit le moins.
Laetitia Casta ne laissera pas un grand souvenir dans ce film.

Cliff Martinez signe une musique de bon aloi dans ce qui est sa propre tradition : musique electro-techno.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de bluff au restaurant avec son supposé acheteur qui veut faire baisser le prix d’achat de la firme de Robert Miller. Sans oublier le contrat sur le futur professionnel de ses enfants écrit au dos du menu du restaurant, et signé sur un coin de table. Pas très réaliste mais l’image est forte.

L’ANECDOTE

Un des frères du réalisateur (Thomas) travaille en tant que directeur financier. Les deux autres (Andrew et Eugene) sont réalisateurs. On peut dire qu’il a écrit et réalisé son film bien entouré.

NOTE : 12/20

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