Synopsis

Joliet (Illinois), années 1930 au plus fort de la grande dépression. Un homme de main de la mafia de New York, se fait arnaquer des 10 000$ qu’il devait apporter par trois lascars. Johnny Hooker, Luther Coleman et Joe Erie. Johnny Hooker flambe sa part dans un tripot où la roulette est truquée. Après quoi lors du partage Luther Coleman affirme qu’après ce gros coup il se retire du monde de l’arnaque. Johnny Hooker essaie de le dissuader mais en vain. Peu de temps après Luther Coleman est retrouvé défenestré par les hommes de main du mafieux Doyle Lonnegan. C’est confirmé par le flic véreux William Snyder, qui réclame la restitution d’une partie de l’argent volé sur le champ. Johnny Hooker qui sait sa vie en danger fuit à Chicago et cherche un certain Henry Gondorff. Il veut avec ce brillant arnaqueur se venger de Lonnegan…

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CRITIQUE

Le duo Robert Redford et Paul Newman à nouveau réuni devant la caméra de George Roy Hill.

Après le fameux western « Butch Cassidy et le kid » (« Butch Cassidy and Sundance Kid« ) (1969) et une nouvelle fois avec bonheur.
Le buddy movie d’un arnaqueur impulsif et charmant fougueux avec un comparse bien plus posé et calculateur fonctionne sur le contraste des deux acteurs.

Le film bénéficie d’une production (photographie, décors, costumes, musique) d’excellente facture.

Mais c’est surtout le fantastique scénario qui narre le montage d’une énorme arnaque contre un ponte de la mafia qui émerveille le spectateur. Celui-ci est tenu en haleine dès la rencontre entre les deux arnaqueurs. De plus il est aussi en partie manipulé sur la fin du film quand le FBI intervient et balance sur sur un happy-end…ou non!

Le plaisir vient de la lutte de l’intelligence contre la brutalité. Car tous les protagonistes de ce film méritent de croupir en prison. Mais le méchant est tellement abject que la sympathie va pour les deux carambouilleurs de haut vol au charisme irrésistible.

Les seconds rôles sont savoureux.

Marvin Hamlisch ré-orchestre des partitions de ragtime du compositeur Scott Joplin. C’est le morceau « The entertainer » composé en 1902 qui est repris pour le générique du film.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La partie de poker dans le train avec rebondissement magistral.

rueducine.com-oscar1L’ANECDOTE

Le film reçoit 7 oscars meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénariste, meilleurs décors, meilleurs costumes, meilleure musique, meilleur montage. Robert Redford nommé, échoue face à Jack Lemmon.

NOTE : 16/20

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