Synopsis

Deux bandes se sont réunies pour attaquer un train l’une menée par Billy Kane et l’autre mexicaine menée par Cris Huerta. L’attaque est un véritable massacre. Dans le train, pourtant, un homme résiste en tuant beaucoup de ces bandits. Mais devant le nombre il est contraint de sortir du wagon. Billy Kane connaît le pistolero. Il s’agit de Richard Martin. Un vieil antagonisme en a fait deux ennemis. Billy Kane loge une balle dans chacune des mains de Richard Martin l’empêchant à jamais de pouvoir tirer au revolver…

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CRITIQUE

Massimo Dallamano réalise avec « Bandidos » son premier film et son ultime western.

Et si le film n’atteint pas les sommets cinématographiques des trois Sergio (Leone, Corbucci et Sollima) je peux affirmer que ce western spaghetti est des plus consistant et réjouissant.

Tout d’abord un excellent scénario qui commence très fort avec un massacre lors d’une attaque de train, et qui maintient l’intérêt pour l’histoire sans baisse flagrante de la tension.
Ensuite une réalisation et une photo (assurée par Dallamano himself après avoir remercié Emilio Foriscot) soignées avec un budget pas trop anémique.

Massimo Dallamano fait montre d’originalité dans ses plans comme le travelling sur le train à l’arrêt où le spectateur peut apprécier l’ampleur du massacre. Ou la glissade d’une bouteille sur le comptoir suivi par la caméra, et aussi le long duel final tourné dans une grange avec une belle maîtrise du suspens.

Enfin une distribution assez qualitative. Si le top model Terry Jenkins (3 films dans sa carrière d’acteur) est un pistolero pâlichon, Enrico Maria Salerno, Venantino Venantini et Cris Huerta, eux, assurent.

De même la musique de Egisto Macchi quoique largement inspirée des trompettes des degüellos morriconiens lors de duels finaux dans « Pour une poignée de dollars » (1964), « …Et pour quelques dollars de plus » (1965) et « Le bon, le brute et le truand » (1966) donne du relief au film.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Un bandit blessé dans un saloon sème la terreur. Il tient en joue le shérif et voyant sur le mur une reproduction du  tableau de la mort de Sardanapale d’Eugène Delacroix qui fait assassiner femmes et chevaux pour ne pas mourir seul, on lit dans son œil le désir d’en faire autant… Belle scène.

L’ANECDOTE

Massimo Dallamano (1917-1976) outre avoir été directeur de la photographie dont les deux premiers westerns de Sergio Leone a aussi écrit des scénarios surtout des films policiers et des giallis.

NOTE : 14/20

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