Synopsis

New York années 1950, Tom Miller est un imprésario en perte de vitesse. Il sombre dans l’alcool et accumule les dettes dans les clubs. Un mafieux le contacte. Il veut que Tom lance sa future femme Jerri, une blonde incendiaire, dans la chanson. Tom finit par accepter. Il commence tout d’abord à écumer les clubs où des chanteurs (la plupart de rock ‘n’ roll) font des tours de chants. Il demande à Jerri de ne dire qu’une seule phrase « Demandez à mon imprésario« , et de traverser la salle ostensiblement devant les directeurs de ces clubs…rueducine.com-la-blonde-et-moi-photo

CRITIQUE

Frank Tashlin veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il fait semblant de faire une satire du monde de la télévision et du rock ‘n’ roll, les deux étant en plein boom.
Mais en fait il se goinfre à la gamelle. En se frottant les mains à l’avance avec sa pléthore de chanteurs qui défilent devant sa caméra.

Certains y voient une forme cartoonesque de filmer et un esprit proche de Tex Avery. Mais Frank Tashlin est loin du compte. C’est pas parce qu’un crieur de journaux de 8 ans siffle une blonde dans la rue, que cela ressuscite le méchant loup sifflant le chaperon rouge des géniaux dessins animés.

Outre que le pamphlet se transforme en promotion lourdingue de la musique rock, le film manque sérieusement de rythme. La faute aux trop nombreux intermèdes musicaux.

Tout dans ce film est laborieux à commencer par l’intrigue qui tient sur un post-it, en passant par l’interprétation. rueducine.com-la-blonde-et-moi-photo (4)Sans parler des scènes qui se juxtaposent sans vraiment de liant à tel point que quand la blonde passe à l’enregistrement du film le spectateur est bien en peine de comprendre comment on en est arrivé là.

Le trio vedette est loin d’être au top.
Tom Ewell joue assez mal l’homme ivre.
Jayne Mansfield fait de son mieux mais semble assez limitée dans son jeu.
et Edmond O’Brien en chef de gang est à peine crédible.

La chanson qu’il interprète est elle aussi à côté de la plaque: Ce n’est ni du rock ‘n’ roll ni même une parodie de rock ‘n’ roll.
Reste que la chanson-titre interprétée par Little Richard a été un beau succès.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Les apparitions de Jerri mettent en émoi la ville. Jusqu’aux bouteilles de lait qui entrent en ébullition…

L’ANECDOTE

Jayne Mansfield que la Fox voudrait placer comme une seconde Marilyn Monroe (qui vient de quitter le studio) sur les affiches du cinéma américain a fait la couverture du magazine Playboy l’année précédente.

NOTE : 14/20

Video & Photo

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