Synopsis

Chicago années 1970, l’inspecteur Brannigan recherche un truand dangereux nommé Ben Larkin. Mais celui-ci a quitté la ville pour Londres. Brannigan est aussitôt envoyé par sa hiérarchie aux trousses de Larkin. L’arrivée d’un policier armé met en émoi le commandeur Swann chef de Scotland Yard. Pendant que Brannigan et Swann font connaissance, ils apprennent que Ben Larkin a été enlevé alors qu’il se faisait masser dans un hammam d’un grand hôtel. Brannigan soupçonne Larkin d’avoir orchestré son propre enlèvement. Mais une demande de rançon est réclamée à l’avocat du gangster Mel Fields qui se rapproche de la police…

CRITIQUE

Il y a des films qui jalonnent le cinéma et qui sont soient à l’origine d’imitations, de parodies, ou qui servent de référence.

Ainsi en est-il de « L’inspecteur Harry » (« Dirty Harry« ) (1971) de Don Siegel.
Sans ce film « Brannigan » n’aurait jamais existé ou ne ressemblerait guère à ce qu’il est. Tout y est singé. Depuis la décontraction du héros, et sa facilité à user de la violence, en passant par la musique de Dominic Frontiere qui (et cela me peine à le dire, car en général j’apprécie son travail) fait du Lalo Schifrin en moins bien.

Si la réalisation est somme toute efficace sans non plus qu’elle soit aussi nerveuse et solide que celle de Don Siegel (puisqu’il est le modèle), la faiblesse du film vient avant tout de John Wayne peu crédible en papy américain qui vient faire le redresseur de torts dans la bonne ville de Londres.

Le scénario n’a pas grand intérêt on ne croit pas deux minutes à cette histoire de gangster enlevé par d’autres gangsters ce qui évente la fin. Le tueur à gages est bien maladroit, et les cascades sont un brin téléphonées.

L’actrice Judy Geeson joue les utilités blondes.
Mel Ferrer a du mal à faire vivre son personnage d’avocat véreux.
Seul Richard Attenborough tire sa petite épingle du jeu.

On peut voir ce film les longues soirées d’hiver, ou bien passer son chemin.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Quitte à exporter un acteur américain spécialisé dans le western, pourquoi pas une bonne bagarre dans un pub? Ce serait marrant non?

L’ANECDOTE

Richard Attenborough est acteur, producteur et réalisateur. En tant que réalisateur et producteur il a connu la gloire en 1982 avec son filrueducine.com-oscar1m « Gandhi » qui fut couvert de prix parmi lesquels 8 Oscars.

NOTE : 10/20

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