Synopsis

Dans un bled paumé proche du Montana dans une église, un prêtre officie, à quelque kilomètres de là dans la ville, un jeune escroc dérobe une voiture à un concessionnaire et file. Au même moment arrive une voiture sur les lieux de l’office religieux, un homme entre dans l’église et soudain tire sur le prêtre qui prend ses jambes à son cou et fuit par la fenêtre et à travers champs poursuivi par le tireur. Par chance une voiture arrive le prêtre s’accroche à elle et c’est ainsi que va naître une amitié entre un jeune escroc qui rêve de faire un beau braquage et un ancien braqueur de banque…

CRITIQUE

Premier film du très prometteur Michael Cimino.

Clint Eastwood qui initialement voulait réaliser le film laisse le scénariste réaliser son film. Et c’est une réussite : C’est un très bon film de divertissement avec une fin qui étonne par rapport au ton général du film.

Michael Cimino fait évoluer des bagnoles sur fond de paysages magnifiquement filmés.
De même le scénario prend son son temps pour mettre en oeuvre la naissance d’une amitié entre un jeune chien fou et un vétéran revenu de tout (même de la guerre de Corée). Les deux tiers du film est un road movie généreux en scènes iconoclastes.

Michael Cimino montre une Amérique où tout devient possible. Même rencontrer un dingue avec le coffre de sa voiture rempli de lapins blancs. Le film alterne scènes d’action (dont pas mal de poursuites en voitures) et scènes plus intimistes et très réussies entre les deux principaux personnages.

Clint Eastwood et Jeff Bridges qui faisaient partie d’un package de l’agence de casting à laquelle ils étaient tous les deux affiliés sont performants. Jeff Bridges peut être un peu trop : souvent il pique la vedette à la star Eastwood.
George Kennedy en enragé est remarquable.

La musique country de Dee Barton permet de donner du liant aux scènes de road movie.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène de haute loufoquerie avec un genre de dingue en voiture qui a un raton laveur à l’avant dans une cage et le coffre rempli de lapins blancs. Scène hallucinante.

L’ANECDOTE

Geoffrey Lewis déjà présent dans « L’homme des hautes plaines » (« High plains drifter« ) (1973) de Clint Eastwood se retrouvera souvent dans les productions Malpaso (maison de production et de développement de scénarios de Clint Eastwood). Il sera souvent d’ailleurs dans des rôles de contre-emploi.

NOTE : 15/20

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