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Synopsis

Bourgogne au milieu des vignobles un homme marche avec un gros sac sur le dos. Il s’appelle Jean. Il a fait le tour du monde puis a rencontré une femme en Argentine avec laquelle il s’est installé en Australie. Là-bas il cultive la vigne. Il a laissé sa femme et un enfant de 5 ans. C’est une lettre le prévenant de l’Etat de santé précaire de son père qui l’a fait revenir dans le domaine de son enfance. Il retrouve tout d’abord le maître de chais puis sa sœur Juliette qui est devenue la gérante du domaine et enfin son frère Jérémie qui supporte difficilement le retour de son aîné après un long silence de 5 ans et surtout son absence aux obsèques de leur mère. Sur le domaine, les vendanges approchent…

CRITIQUE

Je suis client du cinéma de Cédric Klapisch.

Et ce depuis les tous débuts : « Riens du tout » (1991).
Alors bien sûr il y a des hauts et des bas. Mais s’il y a des très haut (la trilogie « L’auberge espagnole » (2002), « Les poupées russes » (2005) et « Casse tête chinois » (2013), il n’y a point de très bas « Peut-être » (1999), « Ma part du gâteau » (2011). C’est juste moins bien.

Ce film fait partie du tout haut du panier.
Entre images léchées et histoire accrocheuse, le tout servi par un beau trio d’interprètes, dans un décor naturel diablement photogénique, on se laisse prendre par cette histoire de fratrie prise entre la vigne et ses exigences, mais aussi les particularités du métier de la vigne et ses héritages complexes dans un terroir à la renommée internationale où le prix du foncier explose.
La caméra de Cédric Klapisch comme à l’accoutumée est légère, sa mise en scène est soignée.

Les passages humoristiques sont nombreux, mais ils ne fagocitent pas le propos qui est que la vigne s’accapare la vie de ceux qui s’en occupent? Elle les dirige mais aussi elle devient le lien indéfectible entre eux.

Pio Marmaï tient bien son rôle et confirme qu’il est une valeur montante du cinéma français. Sa filmographie qui débute en 2008 montre qu’il sait prendre des risques en tournant beaucoup dans des premiers films. Ce qui n’est pas le cas ici.
Ana Girardot et François Civil sont aussi formidables à eux trois ils parviennent vraiment à nous plonger dans leur fratrie de fiction.

Le tout servi par une musique du groupe Kraked Unit qui accompagne la filmographie du réalisateur depuis « Peut-être« . Pour cet opus elle est superbe et invite le spectateur à se laisser aller dans un mélancolie douce.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

A quelques jours de la première vendange de la fratrie, on goûte le raisin dans les parcelles pour décider du jour du début des vendanges et

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L’ANECDOTE  

Jean-Marc Roulot co-scénariste est vigneron dans le Meursault. Il a été surtout la caution technique du film sur la vigne et la fabrication du vin.
Il a beaucoup joué pour la télévision et notamment deux épisodes de la série « Le sang de la vigne ».
En 2010 il tourne dans « Tu seras mon fils » de Gilles Legrand avec Nils Arestrup,  Lorànt Deutsch, Patrick Chesnais et Anne Marivin, autre film sur la viticulture.

NOTE : 15/20

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