Synopsis

A la veille de la guerre de sécession le jeune George Armstrong Custer vêtu comme un hussard arrive à l’Académie militaire de West Point afin d’y être formé pour devenir un des futurs haut gradés de l’armée de la Confédération. Excellent bretteur, merveilleux cavalier, il est dans les autres matières un cancre. De plus il est indiscipliné et bien souvent puni. C’est lors d’une punition qu’il rencontre la belle Elizabeth. c’est le coup de foudre. Mais la guerre éclate, les hommes du sud qui étaient en formation à l’Académie militaire rejoignent le général Lee. Et Custer est nommé à un poste de commandement. Il dirige la cavalerie du Montana. Lors de la bataille de Gettysburg il ne faut pas moins de trois charges pour que Custer mette en fuite l’ennemi. A deux doigts d’être révoqué pour désobéissance aux ordres, il devient un héros…

CRITIQUE

La personnalité de George Armstrong Custer est sujet à polémique.

Les avis antagonistes se multiplient. Massacreur d’indiens pour les uns, homme de parole vis-à-vis des indiens pris dans les contradictions de la finance et de la politique pour les autres.
Raoul Walsh choisit la deuxième option. Il ne passe pas sur une personnalité avide de gloire, admirateur du maréchal Murat et de ses accoutrements improbables, et de son ego sans borne. Mais il exalte les faits militaire de cet homme considéré comme un héros par la plupart des américains.

Le film s’articule en deux parties la première qui s’étend sur les faits militaires durant la guerre de sécession. La seconde sur sa mutation au Fort Lincoln dans le Dakota en plein territoire sioux. La remise en marche du Fort, et la restauration de la discipline altérée par la présence d’un bar et de marchands d’armes qui commercent avec les indiens. Et l’inévitable guerre voulue par les promoteurs du chemin de fer qui veulent faire passer leurs trains sur les Black Hills terres sacrée des indiens, bafouant un traité de paix récemment signé.

Bien entendu la légende du personnage l’emporte sur la réalité historique, ici largement résumée et raccourcie.
Ce film de Raoul Walsh qui commence comme une comédie pour finir par le massacre de Little Big Horn souffre un peu lors des scènes entre le héros et sa femme, le réalisateur est bien plus à son aise dans les scènes d’affrontements virils, ou les scènes d’action. Il sait notamment filmer les charges à cheval notamment dans le surgissement des troupes au sommet d’une colline. Il utilise aussi de façon particulière ses décors et sa figuration. Les plans larges sont la force du film, les décors s’inscrivent dans l’action de façon remarquable.

Ce premier film qui réunit le réalisateur à Errol Flynn pose un bon jalon pour les films suivants. L’acteur tient son personnage de bout en bout dans sa droiture et dans ses failles.

Max Steiner fait briller les cuivres pour une musique de film grandiose par la richesse de ses thèmes.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lors de la bataille de Little Big Horn en un plan large Raoul Walsh nous éclaire sur la tactique indienne qui a été fatale à Custer et ses hommes. Limpide et spectaculaire.

L’ANECDOTE

Raoul Walsh et Errol Flynn se retrouveront sur sept autres films.

NOTE : 15/20

Video & Photo

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