Synopsis
Michel travaille dans une société qui développe des images en 3D mais il a aussi une passion pour l’aéropostale. Il est marié à Rachelle. Lors d’une réunion professionnelle où il est question de palindromes, Michel tombe par hasard sur une image d’un kayak. Il est subjugué par les formes de cet engin et finit par s’en commander un en kit…
CRITIQUE
Je ne m’attendais pas à une comédie aussi réjouissante et qui sort des sentiers battus de la comédie tonitruante confondant souvent bruits et précipitations avec gags et situation comique.
Le film oscille sans cesse entre rêves, flâneries bucoliques, comédie sentimentale et situations cocasses. Il est aussi un road movie… en kayak!
Bruno Podalydès a écrit un scénario subtil et d’une belle finesse d’esprit. Sa mise en scène est d’une rare élégance, fluide et légère. Pas de sophistication empesée ou inutile. Il va à l’essentiel.
Côté interprétation, Bruno Podalydès se taille la part du lion. Il est de quasi tous les plans. Et son interprétation de ce personnage lunaire est assez remarquable. Le spectateur le suit avec une grande délectation dans ses rêveries et ses rapports tendres avec la gent féminine. Il interprète un homme-enfant touchant qui lâche ses rêves d’aéropostale pour une semaine en kayak sur une rivière tranquille.
Il est entouré guest stars venus servir le film sans chercher à briller à tout crin.
Palme aux femmes qui sont magnifiques. Sandrine Kiberlain, Agnès Jaoui, Vimala Pons et Noémie Lvovsky. Chacune superbe dans sa partition.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Scène de fin dans laquelle Michel retrouve Rachelle avec pour fond musical la sublime chanson de Alain Bashung « Venus » issue de l’album « Bleu pétrole ».
L’ANECDOTE
Fait assez rare Bruno Podalydès a tourné son film dans la linéarité de l’histoire.
NOTE : 14/20
Video & Photo
