Synopsis

Tandis que le Marshall Cahill ramène une bande de malfrats, dans la ville de Valentine où il est installé, ses rejetons Danny incarcéré pour ébriété et bagarre et Billy son jeune frère aident Abe Fraser et deux complices à s’évader une nuit en faisant une diversion. Le gamin déclenche un incendie d’une grange. La prison se vide du shérif et de ses adjoints partis aider à éteindre l’incendie. Le gamin entre dans la prison et ouvre les portes de la prison. Aussitôt la bande se rend à la banque et font sauter le coffre, mais un adjoint entend l’explosion. Il va informer le shérif qui fonce à la banque. Il est tué par le chef de la bande…

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CRITIQUE

Dernière collaboration entre Andrew V. McLaglen et John Wayne dans cette production Batjac (c’est à dire John Wayne & sons).

Malgré la présence à l’écriture de Harry Julian Fink et Rita M. Fink qui ont signé deux ans auparavant le très efficace et redoutable scénario de « L’inspecteur Harry » (« Dirty Harry« ) (1971) de Don Siegel, on ne peut pas dire que le film soit inoubliable. Bien au contraire!

A 6 années de sa mort et encore 4 films à tourner, John Wayne n’est plus qu’une caricature de lui-même dans ce film. C’était déjà un peu le cas avec « Big Jake » (1971) de George Sherman autre production Batjac avec un faiseur (à la réalisation) et non un grand cinéaste.

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John Wayne tient à l’écran par sa propre légende et non plus par ce qu’il donne sur la pellicule. Ici l’histoire est plutôt abracadabrantesque, où les deux marmots du Marshall Cahill, dont un qui est encore enfant aident une bande de pilleurs de banque à s’évader, à piller une banque et à cacher le magot. Rien que ça!

Heureusement qu’il y a des scènes de bivouac au coin du feu entre deux vieux briscards de la poursuite. Le Marshall donc, et un vieil indien (Neville Brand parvient à faire vivre son personnage face à l’ogre Wayne) qui a toujours suivi le père Cahill dans ses pérégrinations mouvementées. Chacun ayant sauvé la vie de l’autre.
Ces moments au coin du feu sont toujours un régal de dialogues et parfois (bien des fois) supérieurs au scènes d’action.

George Kennedy est sous employé, normal la vedette c’est John Wayne.

Autre bon point la musique de Elmer Bernstein toujours inspiré pour illustrer par les notes le western.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène d’ouverture dans la neige dans laquelle le Marshall Cahill seul vient arrêter 5 malfrats… suivi du générique avec une chouette musique de Elmer Bernstein.

L’ANECDOTE 

John Wayne e n a convenu lui-même en 1975 dans une interview que le film manquait de rigueur dans son scénario mais aussi d’une réalisation plus soignée. Je n’ai pas dit mieux.

NOTE : 09/20

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