Synopsis

Los Angeles fin des années 1980, le détective du Sheriff’s departement Jerry Beck suite à sa séparation d’avec sa femme et son éloignement de son fils a sombré dans l’alcool. Il est dépêché sur le meurtre d’un policier. Il cherche un lien entre le policier et un détenu récemment libéré. Il s’aperçoit qu’un agent de libération a récemment placé un certain Bobby Burns en libération conditionnelle. Sans nouvelles de Bobby Burns et malgré le fait que ce soit le 25 décembre, ils se rendent au domicile présumé de Burns. Un individu part en courant de la maison après une longue course poursuite à pied dans les rues de L.A.  Il est rattrapé et malmené par Jerry Beck. Il finit par cracher le morceau : Bobby Burns est parti direction Bakersfield (Californie)…

CRITIQUE

John Frankenheimer (1930-2002), une trentaine de films au compteur n’a pas une filmographie en terme qualitatif étoffée.
« Dead bang » n’est pas là pour relever le niveau.

Attention, le film n’est pas bon à jeter aux orties, mais il manque son but. La dénonciation des groupuscules d’extrême droite aux Etats-Unis et leur nuisance mortifère au profit d’un film d’action.

Le spectateur est au final assez déçu par le dénouement car il ne perçoit pas bien l’imminent danger qu’il représente. D’autant que ce n’est pas le groupuscule nazi que le flic poursuit mais l’un de ses membres et trois complices impliqués dans une série de meurtres.

L’une des singularités du film est que le flic voyage dans quatre Etats avant de résoudre son enquête. Californie, Arizona, Oklahoma et Colorado.

Le bon point du film c’est un gros travail d’écriture autour du personnage principal. Le détective Beck a donc une belle épaisseur, et le spectateur s’attache à le suivre dans ses tribulations. Peut-être au détriment des autres personnages qui deviennent des esquisses de personnages.

John Frankenheimer sait filmer les scènes d’action et ne se prive pas pour le montrer.

La musique de Gary Chang est plus qu’anecdotique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Beck pour poursuivre sa carrière entachée par la violence et l’alcool, doit rencontrer un psychologue. Celui-ci ressemble à Woody Allen. Gros fou rire (communicatif) du patient.

L’ANECDOTE

Le film fait une sortie quasi confidentielle dans l’ensemble des pays où il sort en salles. En Allemagne, en Italie et en Espagne il ne sort même pas dans les salles de cinéma.

NOTE : 11/20

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