Synopsis

Depuis le MI6 une foire aux armes terroristes située aux confins de la Russie est filmée en direct. Pour mettre fin à cela le chef de la marine décide d’envoyer un missile. Mais celui-ci déclenché, on s’aperçoit que sur un avion un missile à tête nucléaire risque d’embraser la région. L’agent 007 qui filmait la scène n’a que le temps de faire un peu le ménage et de s’emparer de l’avion avant que le missile ne parvienne à destination. Quelques temps plus tard en mer de Chine, un navire de guerre britannique est coulé par une organisation tenue par un mégalomane magnat de la presse nommé Carver…

CRITIQUE

Relancé par « GoldenEye » (1995) de Martin Campbell, James Bond revient deux ans plus tard. C’est du rapide!

Et c’est encore du bon: Un fou veut relancer un conflit international, une association entre services secrets chinois et britanniques, des gadgets, de l’action, une James Bong girl pour le romantisme, une pour l’action, des cascades impressionnantes. Le tout mis en valeur par une réalisation efficace de Roger Spottiswoode « Under fire » (1983) « Randonnée pour un tueur » (1988), « Air America » (1990) bon faiseur et spécialiste du film d’action.

Dans ce film les scènes d’action sont pléthoriques et spectaculaires.

Pierce Brosnan confirme qu’il a été un bon choix pour incarner James Bond il a la classe et l’aspect dur à cuire nécessaire au personnage. Michelle Yeoh est un véritable bonus au film et rentre parmi les trois meilleurs James Bond girls de la saga avec Diana Rigg « Au service secret de sa majesté » (« On her majesty’s secret service« ) (1969) de Peter Hunt et Daniela Bianchi « Bons baisers de Russie » (« From Russia with love« ) (1963) de Guy Hamilton. Elle permet au film de s’orienter vers le buddy movie.
Le méchant interprété par Jonathan Pryce est aussi (à mon goût) un des méchants les plus mégalos et les plus réussis de la saga.
Cette création d’un personnage qui contrôle l’actualité de par le monde colle à l’époque où la concentration d’empires audiovisuels et de journaux papiers se font jour comme News Corporation de Rupert Murdoch et inquiète.

David Arnold reprend le flambeau de la musique et s’en sort très bien. Il met en veilleuse la musique électronique de Eric Serra dans l’épisode précédent pour revenir à une orchestration un peu plus symphonique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La grande course poursuite qui commence du toit de l’immeuble de Saïgon de Carver jusque dans les rues avec une somptueuse poursuite en moto.

L’ANECDOTE

L’interprétation du rôle de magnat de la presse a été demandé à Anthony Hopkins. Il a poliment refusé.

NOTE : 15/20

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