Synopsis

Pendant la prohibition, un gangster tient à se faire oublier de Chicago, sa mafia, et ses flics. A bord de sa voiture il prend la route du Mexique. Il est un peu fauché et doit s’arrêter dans un petit bled du Texas nommé Jericho. L’accueil est plus que glacial. Pour avoir un peu trop regardé une femme qui appartient à un certain Doyle, une poignée d’hommes lui saccagent la voiture. Il se rend dans un saloon où le barman lui explique la situation. La ville est tenue par deux bandes rivales l’une d’italiens l’autre d’irlandais qui vivent du trafic d’alcool. L’homme se dit que c’est peut être le moyen de gagner de l’argent. Il décide d’aller s’expliquer avec ceux qui lui ont bousillé la voiture…

CRITIQUE

Tout d’abord il y eut « Yojimbo » « 用心棒 » (1961) de Akira Kurosawa, puis « Pour une poignée de dollars » « Per un pugno di dollari » (1964) de Sergio Leone remake du précédent vient donc « Dernier recours » « Last man standing » (1996) de Walter Hill remake du premier mais inspiré aussi du deuxième.

Pour le meilleur? Pas vraiment! Pour le pire alors? Non plus!

Le réalisateur réinstalle le film dans un trou perdu du Texas au temps de la prohibition.
il ajoute un voix off du personnage principal qui au début a un intérêt mais vers le milieu du film devient redondante avec les scènes exposées à l’écran.

Walter Hill use et abuse des effets de vents de poussière, et met au premier plan la violence, ne nous épargnant pas les corps projetés par les impacts de balles, et un nombre de morts impressionnant. Encore plus impressionnant que dans les deux films précédents.
Walter Hill pour ce film a du avoir un budget conséquent en balles à blanc et en squibs (petits pétards pour les effets d’impact des balles).

Cependant le spectateur ne s’ennuie pas au visionnage de ce film. Le casting y est pour beaucoup. C’est la force du film.
Bruce Willis est impérial.
Il est regrettable que Christopher Walken soit sous employé car ses apparitions sont marquantes.
Les gueules patibulaires des gros bras des deux clans valent aussi le détour.

La musique de Ry Cooder (surtout pour les deux génériques) est très réussie et assez atypique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première tuerie. Gros choc.

L’ANECDOTE

Le film a été un gros échec critique et public.

NOTE : 12/20

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