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Synopsis

Une indienne et un gamin sont en chariots, ils croisent deux cowboys sur le chemin, ceux-ci les poursuivent, la femme fait accélérer les chevaux mais dans un virage, le chariot se renverse, les deux cowboys saisissent l’indienne tandis que le gamin prend un des chevaux des cow-boys et s’enfuit. Il arrive en ville et se rend au bureau du shérif, son père. Matt Morgan comprend qu’un drame s’est déroulé et emmenant son fils avec lui, il se rend sur les lieux. Sa femme a été violée puis assassinée. C’est en retournant en ville qu’il reconnaît la selle du cheval qu’ à emprunté son fils, c’est celle d’un dénommé Craig Belden. Matt Morgan part avec la selle chez Belden…

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CRITIQUE

Petit maître du western et spécialiste du film d’action, John Sturges rappelle son acteur vedette de « Règlement de comptes à O.K. Corral » (« Gunfight at the O.K. Corral« ) (1957), Kirk Douglas pour tourner ce nouveau western. Pour les amateurs du genre, le rapprochement avec « 3h10 pour Yuma » le grand western de Delmer Daves dont cela pourrait être une variation.

Film moins psychologique que le sur-western avec Glen Ford et Van Heflin, « Le dernier train pour Gun Hill » penche plus vers le spectaculaire. Le film tient beaucoup sur l’antagonismes des deux stars du film.
Kirk Douglas homme de loi et qui semble chercher plus la vengeance que la justice, il est d’une froideur glaçante.
Quant à Anthony Quinn tiraillé entre l’amitié et la sauvegarde de son fils faible mais pervers, offre un personnage plus humain, même s’il prend les mauvaises décisions.

Mais le film manque de souffle et de confrontation directe entre les deux parties.

John Sturges réalise son film avec tout son métier. Mais il lui manque le génie. Ce qui fait la différence entre les grands maîtres et les bons artisans. Quelques scènes sont cependant très réussies et permettent de maintenir le spectateur devant le film.

La musique de Dimitri Tiomkin s’avère assez décevante pour ce grand compositeur célèbre pour ses musiques de westerns.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le long travelling qui accompagne Matt Morgan et son prisonnier de l’hôtel jusqu’à la gare.

L’ANECDOTE

John Sturges (1910-1992) est célèbre auprès du grand public pour avoir tourné « Les 7 mercenaires » (« The magnificent seven« ) (1960) et « La grande évasion » (« The great escape« ) (1963). Auprès du public plus averti pour « Un homme est passé » (« Bad day at Black Rock« ) (1965).

NOTE : 14/20

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