Synopsis

1883 au nord ouest de l’Amérique. Sandy McKenzy voit son troupeau de vaches décimé par une horde de bisons. Il rencontre peu après Charles Gilson qui poursuit le troupeau. Ce dernier lui propose une association pour chasser le bison ensemble et vendre les peaux. Sandy McKenzy malgré son dégoût pour ce métier dont il était un des meilleurs, décide de reprendre les armes et de traquer à nouveau le bison. En ville alors qu’ils font leurs achats de munitions et de vivres, Sandy comprend que Gilson est un homme fasciné par la violence et prêt à dégainer pour n’importe quel motif. De plus ce dernier méprise les indiens et un beau jour il massacre une famille indienne et blesse une femme. Elle est sauve parce qu’elle a dans ses bras un enfant…

CRITIQUE

Richard Brooks frappe fort avec ce film où selon ses dires, le film déplut au public qui n’aimait pas voir sur quelles bases violentes les États-Unis se sont créés.

A savoir le massacre des indiens et de leur environnement. Principalement le bison. Tué par les blancs uniquement pour sa peau.
Pour les indiens le bison représentait la nourriture, le toit, un artisanat mais avait aussi une dimension mystique. Tout cela fut anéanti en quelques années, de centaines de milliers les bisons passèrent en quelque années en quelques centaines.

Richard Brooks filme la brutalité sanguinaire de certains hommes, incarnés ici par Robert Taylor impeccable en méchant. Que le film ait choqué en ce début d’années 1950 le public américain jusqu’alors abreuvé d’un cinéma montrant l’élimination des indiens comme étant un bienfait pour la civilisation n’étonnera donc pas.

Stewart Granger joue un peu « en dedans » et a du mal à défendre son personnage. Debra Paget et Lloyd Nolan sont d’excellents seconds rôles. Mais Robert Taylor est très convaincant.

Si Richard Brooks n’a pas la maîtrise d’un Delmer Daves il parvient à hausser son western d’un cran, et en fait un des grands films du genre.

Le film ne bénéficie pas d’une musique intéressante et c’est bien dommage.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La fin de Charles Gilson le pistolet à la main et gelé est saisissante!

L’ANECDOTE

Richard Brooks a commencé au début des années 1940 comme scénariste. Il signe le scénario et l’adaptation du roman de Milton Lott pour ce film.

NOTE : 14/20

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