Synopsis

Dans une gare de l’ouest un train arrive. Il semble vide mais en fait tous les voyageurs ont été assassinés et l’or qu transportait le train a été dérobé. Mais un des voyageurs a le temps de dire qui a fait le coup. Earp qui travaille pour la compagnie d’assurance retrouve son ancien compagnon Doc. Il lui annonce que contrairement à ce  que tout le monde croyait Doc n’a pas tué lors d’un duel Sant’Angelo. Puisque c’est ce dernier qui a fait le coup. Quelques mois auparavant Doc avait été provoqué en duel par Sant’Angelo. Mais Doc a été victime d’une mise en scène…

CRITIQUE

Première rencontre en haut de l’affiche entre Carlo Pedersoli (Bud Spencer) et Mario Girotti (Terence Hill). Et peut-être le tout meilleur de leur collaboration.

Le western italien n’a pas encore viré au « western fayot ». Giuseppe Colizzi signe son premier western en tant que scénariste et en tant que réalisateur. Il soigne donc le travail.

Scénario sérieux, avec un méchant plutôt réussi, et un buddy movie qui fonctionne. Chacun des deux héros ayant des intérêts différents mais le même but.

Le film n’atteint cependant pas les sommets des trois Sergio (Leone, Sollima et Corbucci) qui ont marqué le western italien de chefs d’œuvres.
Même s’il passe par les « scènes obligées » du genre (chasse au trésor, duel, torture, violence) le film manque de liant entre ses principales scènes mais aussi d’intensité.

Il faut dire aussi que Terence Hill et Bud Spencer ne sont pas d’immenses interprètes. Ce qui fait que le film fonctionne c’est le charisme qu’ils dégagent. Ce n’est pas par hasard que leur carrière ensemble sera remarquable dans la durée.
Et déjà dans le film les coups de poings font leur apparition sans pour autant être l’unique expression de violence.

La musique de Carlo Rustichelli est hésitante entre l’hommage aux classiques américains et l’influence ravageuse de la musique d’Ennio Morricone. Le générique de début avec son « Dies Irae » et ses chœurs cinglants est quand même phénoménal.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Doc se souvient de son duel avec Sant’Angelo au milieu des flammes. Bonne scène dans laquelle ce que l’on voit n’est pas la réalité des faits.

L’ANECDOTE

Giuseppe Colizzi (1925-1978) est l’auteur et le réalisateur de 6 films en tout et pour tout. Ce neveu du réalisateur Luigi Zampa meurt prématurément de problèmes cardiaques à 53 ans. Outre « Dieu pardonne… moi pas! » son film le plus célèbre est le western italien « Les quatre de l’Ave Maria » (1968).

NOTE : 13/20

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