Synopsis

Californie, années 1940, Cody Jarrett un tueur pathologique et sa bande de malfaiteurs braquent un train. Bilan 300.000$ dérobés et 4 morts. La police de Los Angeles est sur les dents. La police scientifique de l’époque remet les policiers sur la piste de Cody Jarrett. Celui-ci voyant sa cavale inutile préfère alors s’accuser dans un Etat proche, d’un braquage commis par un autre et qui lui  fournit un alibi pour celui du train lui permettant d’éviter la chaise électrique. Il cède la direction de son gang à sa mère Ma Jarrett avec laquelle il a une relation fusionnelle. Mais la police n’est pas naïve et a bien compris la manœuvre. Elle introduit dans sa cellule un flic qui a pour mission de surveiller ses faits et gestes mais aussi de savoir où sont passés les 300.000$…

CRITIQUE

Michael Mann a un maître et c’est Raoul Walsh.

En effet la nervosité, le montage parfait de scènes d’actions et de scènes psychologiques, l’exigence du niveau d’interprétation, et la modernité de la réalisation en font une référence.
Le film tient le spectateur et ne le lâche plus jusqu’à sa fin hallucinante. Disons-le tout net ce film, est un chef d’oeuvre du genre.

Raoul Walsh obtient de James Cagney une interprétation hallucinante de psychotique à gueule d’ange. Mais pas que de lui.
Il obtient aussi de la fade Virginia Mayo sa plus grande interprétation de poule de gangster qui oscille entre le fou et le beau (qui attend que le fou tombe).
Quant à Margaret Wycherly qui a connu le cinéma muet joue un genre de Kate (Ma) Baker (célèbre mère gangster des années 1920) des plus convaincante.
Edmond O’Brien en flic infiltré est aussi très bon.

Le noir et blanc est soigné par un grand de la photographie et la musique de Max Steiner fait appel au jazz dans les scènes intimistes.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Au réfectoire de la prison Cody apprend la mort de sa mère et est atteint d’une crise de délire et de violence soudaine.

L’ANECDOTE

Le scénario du film est écrit par Virginia Kellogg qui a aussi écrit en 1947 « La brigade du suicide » de Anthony Mann et en 1950 « Femmes en cage » de John Cromwell.

NOTE : 17/20

Video & Photo

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