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Synopsis

Californie, Erin Brokovich mère célibataire de trois enfants dont un en bas âge est victime d’un accident de voiture. Elle n’est pas dans son tort. Elle demande à Ed Masry de le défendre. Mais la personnalité un peu exubérante de la plaignante est défavorable à l’issue du procès. Erin Brokovich rejette l’échec du procès sur son avocat. Au bout de quelques recherches infructueuses d’emplois, elle force la place du cabinet de Ed Masry et avec un subtil cocktail d’aplomb, de chantage et de supplique elle obtient un emploi dans le cabinet pour classer les dossiers. Jusqu’au jour où elle doit classer un dossier étrange dans lequel une opération immobilière dans la ville de Hinkley, contient des dossiers médicaux concernant les Jensen…

CRITIQUE

Après « L’anglais » (« The limey« ) (1999) et « Traffic » (2000) le très prolifique Steven Soderbergh sort « Erin Brockovich« .

Biographie un peu réécrite pour les besoins du cinéma  à propos d’une femme célibataire et avec trois enfants à charge, dans une position sociale peu avantageuse (travailleuse précaire), sans la moindre formation juridique, mais qui s’investit pleinement dans son travail et finit par faire tomber une société de distribution d’eau de gaz et d’électricité de la côte ouest la PG & E Pacific Gas and Electric.
Cette entreprise à fait des erreurs industrielles qui ont été préjudiciables à la santé de centaines de personnes de la ville de Hinkley et des environs en laissant échapper du chrome 6 dit hexavalent nocif dans la nappe phréatique.

Steven Soderbergh s’appuie sur un scénario implacable de Susannah Grant même si à mon goût j’eusse préféré quelques développement supplémentaires du point de vue de la société incriminée.

Certains rouages de la justice américaine (très complexe et peut-être tout autant aléatoire) sont dévoilés au spectateur. On comprend aussi la nécessité des uns et des autres de se faire représenter par des armadas de juristes et avocats.

Outre l’écriture, les interprétations de Julia Roberts et de Albert Finney sont magnifiques.
Julia Roberts depuis 1993 et « L’affaire pélican » (« The pelican brief« ) de Alan J. Pakula gagne en maturité depuis quelques rôles et avec ce film elle parvient à surprendre son monde.
A noter aussi la très bonne utilisation de Tracey Walter en employé pas très modèle et à la mine patibulaire. L’ambiguïté du personnage est bien mise en forme.
Albert Finney formidable en petit avocat emporté par le tourbillon Brockovich dans un procès surdimensionné.

La réalisation de Steven Soderbergh est sobre et efficace.

On pourra regretter que la musique de Thomas Newman ne soit pas aussi bonne que l’œuvre qu’elle accompagne.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène finale chez Donna Jensen. Larmes d’émotions garanties.

L’ANECDOTE

Erin Brokovich (la vraie) a fait depuis une carrière dans ce domaine d’aide auprès des litiges entre la population face aux entreprises qui commettent des abus sur le plan environnemental et sanitaire.

NOTE : 16/20

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