Synopsis

Un sous-marin britannique puis un sous-marin soviétique disparaissent en mer de façon mystérieuse. James Bond en mission en Autriche est appelé par M chef du MI6. James Bond parvient à échapper à un traquenard de la part d’un agent soviétique. Lors d’un poursuite à ski il tue l’espion soviétique et échappe à la meute de tueurs en sautant en parachute depuis une falaise. En Union Soviétique c’est l’agent Anya Amasova qui est chargée de l’enquête. Les deux espions sont sur une même piste en Egypte, où des micro-films ultra sensibles sur les trajets des sous-marins circulent. Mais un tueur géant aux dents d’acier assassine tous leurs contacts…

CRITIQUE

Après deux films calamiteux, la franchise James Bond se ressaisit et sérieusement!

Enfin un film avec de l’action et le retour de l’espionnage avec un méchant d’envergure internationale.
Exit Tom Mankiewicz qui avait signé les deux derniers scénariis dont on connaît la faiblesse pour ne pas dire la faillite (cf critiques « Vivre et laisser mourir » (« Live and let die« ) (1973) de Guy Hamilton et « L’homme au pistolet d’or » « The man with the golden gun« )(1974) de Guy Hamilton).

Le film garde le titre en français d’un roman de Ian Fleming, suite à un procès retentissant privant la société EON de Albert R. Broccoli et anciennement de Harry Salzman (obligé de vendre ses parts pour cause de spéculations malheureuses) de pouvoir utiliser le nom de SPECTRE et de Blofeld. La production fait appel à plusieurs scénaristes pour inventer un scénario.
Résultat on reprend la trame du début du film « On ne vit que deux fois » (« You only live twice« ) (1967) de Lewis Gilbert, James Bond sorti 10 ans plus tôt.

Mais disons-le ce recyclage est une réussite. Le côté spectaculaire et grandiose qui faisait la marque de fabrique de la saga revient en force. On pourra reprocher une volonté un peu trop acharnée à vouloir être cool et marrant. Exemple le poisson que James Bond sort de sa voiture amphibie. On se demande bien comment il a pu y entrer??? et le gag tombe à plat!

Si Roger Moore est toujours un James Bond « poids plume » très porté sur le sexe, le méchant est cette fois-ci bien mieux travaillé et l’interprétation de Curd Jürgens est impeccable.
Bien que Barbara Bach soit l’égale sur le papier au rôle de Roger Moore, elle manque de charisme, voir d’attractivité érotique. Mais elle reste une des James Bond girl qui comptent dans la franchise.

Chez EON production ils sont persuadés que c’est le meilleur de la saga. Ce n’est à mon avis pas tout à fait vrai. Il y a eu bien meilleur auparavant: « Goldfinger » (1964) de Guy Hamilton, et « Au service secret de sa majesté » (1969) de Peter Hunt pour n’en citer que deux.

Marvin Hamlisch compose une belle partition déclinée au long du film par plusieurs orchestrations. La chanson du générique interprétée par Carly Simon est aussi une réussite avec un Maurice Binder qui lui aussi reprend du poil de la bête après deux génériques un peu bâclés le dernier massacré par la chanson.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

James Bond obligé de travailler avec l’espionne triple X soviétique, pour lui en mettre plein la vue, récite le curriculum vitae de l’agent soviétique. Celle-ci rétorque de la même façon. Lorsqu’elle en arrive à la mort de la femme de 007, celui-ci met brutalement fin au discours. Belle scène qui montre un James Bond toujours à fleur de peau lorsqu’il s’agit de Tracy.

L’ANECDOTE

Surtout ne le répétez pas, il ne voulait pas que cela se sache: Stanley Kubrick est intervenu sur le film en tant que consultant sur la lumière. Il a indiqué à la production et au réalisateur Lewis Gilbert comment éclairer le vaste décor de Ken Adam (le plus grand et long jamais construit sur un James Bond) qui représente les entrailles du pétrolier.

NOTE : 14/20

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