Synopsis

Après une catastrophe aérienne de laquelle Max Stein a survécu, ce dernier se croit immortel et a décidé d’aider deux des survivants du crash. Byron un enfant et Carla Rodrigo une femme mariée qui a perdu son enfant dans la catastrophe et a du mal à s’en remettre. Etrangement, il ne veut pas mentir aux commissions d’enquêtes en vue des indemnisations et faire ainsi profiter la veuve de son meilleur ami et associé de leur cabinet d’architecture. Celle-ci risque de voir une petite fortune lui passer sous le nez. Max voit aussi les relations avec sa femme et son fils devenir de plus en plus distantes…

CRITIQUE 

Film atypique qui flirte par moments avec le fantastique.

Si le récit de Rafael Yglesias qui adapte son propre roman ne m’a pas vraiment emballé, la performance de Jeff Bridges et la beauté d’Isabella Rossellini m’ont permis de suivre le film jusqu’au bout.

Effectivement j’ai eu bien du mal à me sentir concerné par cette histoire d’un rescapé d’une catastrophe aérienne qui se croit immortel et joue avec sa peau, sème la zizanie parmi ses proches et fréquente une autre rescapée qui a perdu son enfant dans l’accident.

Le film se compose de deux parties (sûrement malgré la volonté de Peter Weir). La première partie plus intéressante que la seconde mélodramatique.
Peter Weir qui avait choisi de ne pas montrer le crash en début de film, le fait à la fin. Mais cette séquence n’amène rien d’autre que le côté spectaculaire. Cela n’aide pas à mieux comprendre tout ce que l’on a vu avant.

Jeff Bridges trouve un rôle hors norme qu’il affectionne comme dans « Tucker, l’homme et son rève » (« Tucker« ) (1988) de Francis Ford Coppola, « The fisher king » (1991) de Terry Gilliam, ou plus tard « The big Lebowski » (1998) des frères Coen, « Crazy Heart » (2009) de Scott Cooper puis « True Grit » (2010) encore des frères Coen.

La musique de Maurice Jarre est, elle, remarquable.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Max Stein est pris d’une subite claustrophobie, il se dirige au sommet de l’immeuble puis sur la terrasse du toit, grimpe sur une corniche du bâtiment et défie la mort. Scène saisissante et impressionnante pour des personnes (comme moi) sujettes au vertige.

L’ANECDOTE

Les peintures de Max que découvre sa femme sont inspirés d’un tableau de Jérôme Bosch intitulée « La montée vers l’Empyrée ».

NOTE : 12/20

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