Synopsis

Paris début des années 1980, Léo est un saxophoniste d’une trentaine d’années qui pour gagner sa vie, fait des illustrations sonores pour la publicité. Un jour il débarque chez Bony un ami à lui. Tous deux ont été sur les barricades de mai 1968. C’est là qu’ils se sont connus et sont devenus amis. Léo vient squatter chez Bony et ce dernier ne peut qu’accepter. Bony est un écrivain sans inspiration et son prochain ouvrage n’avance guère. Léo un soir de beuverie, prend un taxi pour rentrer. C’est une femme qui conduit. Elle s’appelle Cora et quand Léo lui annonce qu’il n’a pas un sou celle-ci ne dit rien. A la fin de la course elle vient se placer à l’arrière du véhicule à côté de Léo et tous deux font l’amour…

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CRITIQUE

On ne peut pas dire que j’ai été emballé par le film.

Heureusement que le trio d’acteurs (Lanvin-Dussollier-Boisson) est superbe.
Malheureusement Jacques Bral n’a pas grand chose à nous narrer autre que l’errance de trois personnages dans un Paris plutôt nocturne.

Le film tourne rapidement en rond. Certaines scènes sont de grandes réussites d’autres comme la beuverie dans une cave, ou la partie de poker, ratées.

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Jacques Bral a le sens de la mise en scène, mais pas vraiment celle du récit.
On peut dire qu’il est un héritier de la « Nouvelle Vague » et qui en a les qualités (sa liberté de ton) et les défauts (un scénario hagard).

Jacques Bral a voulu faire le portrait de deux soixante-huitards qui ne se reconnaissent plus dans ce monde.
Mais le portrait le plus réussi est celui de Cora merveilleusement interprété par Christine Boisson, cheveux à la garçonne et blouson de cuir. Elle erre dans son taxi la nuit et le spectateur se perd avec elle.

La musique est parfois sublime comme ce tango au début de générique, parfois inaudible comme ce free jazz omniprésent et pénible durant le film.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Bony est envoyé par Léo réfléchir au bord du canal de l’Ourq, car ce dernier à l’intention d’honorer de ses faveurs sexuelles Cora. Bony assis sur un banc est abordé par un type un peu paumé. Jean-Pierre Sentier (1940-1995) fait un grand numéro.

L’ANECDOTE

La filmographie de Jacques Bral est assez lapidaire. 6 films en 40 ans.

NOTE : 11/20

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