Synopsis

Paris début des années 1960. Jean-Louis et Suzanne Joubert couple bourgeois vivent au 5ème d’un immeuble haussmannien. Ils doivent se séparer de leur femme de ménage bretonne qui n’accepte pas la mort de la mère de Jean-Louis.  Il dirige une petite société d’agence de change. Sa femme ne travaille pas. Les amies de Suzanne lui recommande de prendre une espagnole c’est ce que l’on peut trouver de moins cher sur le marché pour un travail remarquable. C’est ainsi que Suzanne repère Maria petite perle qui fait les œufs coques tel que les rêve le mari avant de partir à son travail. Incidemment Jean-Louis apprend qu’au 6 ème étage Maria vit avec 6 autres femmes d’origine espagnole dans de minuscules chambres sans salle de bain et juste un chiotte à la turque…

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CRITIQUE

Si l’on retire les deux ou trois scènes (mal dialoguées et qui plus est mal interprétées par les gamins Camille Gigot et Jean-Charles Deval mauvais comme des cochons) qui plombent sérieusement le film, le reste est plutôt plaisant à voir.
On ne rit jamais aux éclats. Mais on sourit à la confrontation de ce monde bourgeois coincé, terne et ses femmes espagnoles venues en France soit poussées par la répression du régime franquiste, soit par la misère et qui respirent la vie.

Le scénario est basé sur un canevas qui a fait ses preuves. Une personne installée dans un quotidien confortable rencontre un monde nouveau plus remuant, déstabilisant mais furieusement attrayant.

Le film doit avant tout sa réussite à de très bons dialogues (hormis ceux cités plus haut). Et une distribution franco espagnole magnifique. Fabrice Luchini loin du personnage d’histrion télévisuel qu’il adore interpréter le voici dans ce film d’une sobriété exemplaire.
Sandrine Kiberlain est impeccable comme à son habitude. Aussi à l’aise dans la comédie que dans le drame. C’est une des plus grandes actrices françaises de ce début de XXIème siècle.

La réalisation de Philippe Le Guay est sage sans effet mais le film a du rythme.

On pourra aussi regretter une fin bâclée comme il est d’usage dans les comédies françaises à de rares exceptions.

Le compositeur chilien Jorge Arriagada compose une musique illustrative et bonne enfant.
Comme l’esprit du film.

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L’ANECDOTE

Le film est un gros succès en France très friande depuis des années de comédies.

NOTE : 13/20

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