Synopsis

A Paris début des années 1980, Raymond Bettoun pour le baptême de son petit fils s’offre Manuel Carreras, un caïd de la pègre parisienne, et lui prend son fond de commerce. Tandis que le commissaire Duche observe aux jumelles le clan dont il est témoin depuis 15 années de son ascension dans la pègre. Mais un élément perturbateur dénommé Villars va réenclencher la guerre clanique entre Pieds-noirs juifs et arabes. Il a pour arme Le Sacristain un tueur que Bettoun a fait évader, mais qui n’en est pas reconnaissant. La guerre est déclenchée…

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CRITIQUE

Comparaison n’étant pas raison, il ne faut pas comparer « Le grand pardon » avec « Le parrain » (« The godfather« ) (1972). Car très peu de points communs au niveau du scénario excepté la même ouverture par une fête familiale.

Mais la comparaison s’arrête là car si le film d’Alexandre Arcady n’est pas à la hauteur de celui de Francis Ford Coppola, il n’en est pas moins vrai que c’est un film de bonne facture

« Le grand Pardon » ne bénéficie pas des moyens hollywoodiens, et le scénario n’est pas aussi bien travaillé il est vrai. Il contient quelques longueurs. Mais l’œuvre d’Alexandre Arcady reste un bon polar français. Avec une redoutable efficacité dans les scènes d’action. Mais aussi dans la description des petites mafias parisiennes avec des membres haut en couleur et finalement attachants en dépit de leurs travers. Sans compter le rôle trouble de la police.

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C’est dû surtout aux acteurs Roger Hanin (à part la scène au Casino de Biarritz dans laquelle il sur-joue un peu trop) et Jean-Louis Trintignant énigmatique à souhait qui rend ses apparitions parcimonieuses très impressionnantes. Ils sont entourés de jeunes acteurs qui se feront leur place sous les sunlights du cinéma français dans les années 1980-1990.

On passe donc un très bon moment à suivre les avanies du clan Bettoun.

Serge Franklin illustre le film sans génie mais avec un certain talent en trouvant quelques mélodies agréables.

 

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Raymond Bettoun se fait traiter de gros par Le Sacristain, tueur redoutable, il sort de sa Rolls Royce, et va se présenter nez à nez à celui qui l’a insulté. Puis lui prend la tête et lui casse le nez sur la carrosserie de sa voiture. Grosse sensation.

L’ANECDOTE

Nous avons droit à une apparition de Serge Gainsbourg dans une boite de nuit. Rôle de figuration muette.

NOTE : 14/20

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