Synopsis

A l’époque où la Chine actuelle n’était que la juxtaposition de sept royaumes. Le roi Qin a décidé de réunifier de gré ou de force ces sept royaumes pour n’en faire qu’un. Ceci lui vaut la haine de la part des autres rois qui envoient des tueurs redoutables le supprimer. Mais un jour arrive en son palais qui est une véritable forteresse, un homme sans nom qui lui dit avoir tué les 4 tueurs les plus dangereux et recherchés. Il ne peut parler qu’à plusieurs mètres du souverain. Mais au fur et à mesure du récit il est convié à se rapprocher petit à petit…

 

CRITIQUE

Zhang Yimou est un esthète du septième art.

Ces films sont de purs plaisir visuels et auditifs. Et ce film en est l’un des plus beaux exemples.

Premier wu xia pian du réalisateur, l’histoire est un prétexte à de splendides combats de sabres aériens et gracieux. Elle peut sembler très ténue. Elle l’est.

Le bonheur du spectateur est plus sensoriel qu’intellectuel.

La photographie de Christopher Doyle est somptueuse.

La beauté des actrices Maggie Cheung et Zhang Ziyi rajoute au charme pour le public masculin.

La musique de Tan Dun est elle aussi magnifique.

 

Chef d’œuvre.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Un temple où l’on érige la calligraphie en tant qu’art, est assiégé par les troupes royales. Flocon de neige et Lame brisée montent sur le toit et par une chorégraphie de combat de toute beauté brisent l’assaut des milliers de flèches qui s’abattent sur la bâtisse.

L’ANECDOTE

Son premier film, « Le sorgho rouge » (« 红高粱« ) (1988), gagne l’Ours d’or au Festival de Berlin de 1988 et lui confère un retentissement international. Ce film couronne par la même occasion, deux artistes : son épouse, Gong Li et lui-même.

NOTE : 17/20

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