Synopsis

Jürgen Mossack et Ramón Fonseca, sont les fondateurs d’un cabinet juridique facilitant l’optimisation fiscale voire l’évasion fiscale. Ils nous expliquent comment sont nés les premiers échanges dans l’histoire ancienne puis à la création de la monnaie puis à la création de valeurs hors monnaie : actions, obligations, fonds monétaires qui font la fortune des riches sur le dos des humbles…

CRITIQUE

Je suis toujours surpris par le talent de Steven Soderbergh et sa recherche formelle à chacun de ses films.

Ce film (qui n’est pas son meilleur) surprend dès le début par la façon dont il aborde le récit, avec deux personnages visiblement aisés qui nous racontent comment est apparu l’argent puis le remplacement de l’argent par la magouille financière et juridique dédiée exclusivement aux riches. Ceux-ci passent de la préhistoire au bar d’un night club juste en se déplaçant à travers des décors et des éclairages expressifs. Ils parlent à la caméra ou discutent entre eux pour devenir dans les minutes suivantes les protagonistes d’une histoire. Ces changements de point de vue peuvent irriter (je le comprends) mais j’ai trouvé cela plutôt rafraichissant tout en étant didactique et léger, surtout lorsqu’il s’agit de faire comprendre les constructions financières complexes imaginées par les banques, les avocats et les assurances pour permettre aux grosses fortunes de par le monde à échapper aux impôts et taxes et donc s’enrichir encore plus

Mais comme je le disais plus haut « The laundromat »  n’est pas le meilleur film de Steven Soderbergh. Il ne peut guère rivaliser avec « Erin Brockovich«  (2000) « Traffic » (2001) ou « The informant! » (2009) pour prendre exemple de ses films reprenant des histoires réelles.

Sûrement la faute à un récit segmenté en chapitres et qui manque de liant entre eux.

Meryl Streep comme à l’habitude est impeccable. Gary Oldman décoche un accent teuton qui décoiffe, et Antonio Banderas joue sur le velours de la séduction latine.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’ouverture du film qui surprend vraiment mais que la maîtrise technique et le jeu du duo Gary Oldman et Antonio Banderas parviennent à séduire le spectateur et le maintenir dans l’histoire.

L’ANECDOTE

Film produit par une plateforme de distribution de films et séries télévisées Netflix. Le pouvoir des Majors du cinéma est entrain de glisser vers ce genre de média qui offrent des moyens d’expression supérieurs et qui semblent moins contraignants sur le contenu des productions.

NOTE : 12/20

Video & Photo

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