Synopsis

Ce 14 juillet dans les années 1950, à la frontière proche du village franco italien d’Assola, le douanier Ferdinand Pastorelli surprend Giuseppe Lapaglia faisant un habituel trafic d’eau de vie. Mais Giuseppe Pastorelli joue son va-tout pour se sortir de cette mauvaise passe. Il affirme que Ferdinand Pastorelli usurpe l’identité française alors qu’il est né dans la partie italienne de l’auberge du village et étant de père inconnu, il est par conséquent italien et ne peut arrêter sous uniforme français un citoyen italien…

CRITIQUE

Si le propos a fortement pris un coup de vieux (les frontières ayant disparues entre pays européens), la comédie est toujours efficace.

Il faut dire que l’idée est de Christian-Jacque et Jean-Charles Tacchella mais qu’en sous main le scénario et les dialogues (en italien) sont exécutés par Agenore « Age » Incrocci et Furio Scarpelli les rois de la comédie transalpine, qui écrivirent des dizaines de chefs d’œuvres de la comédie italienne des années 1950 jusqu’au début des années 1980.

 C’est Jean Manse qui se charge des dialogues en français.

Fernandel n’en est pas à sa première coproduction franco – italienne, la saga des « Don Camilo » a déjà fait florès depuis 1952. Plus quelques films de-ci de là…

Mais ce film est un des plus remarquables de ces années 1950. Grâce à son duo de scénaristes nommé plus haut qui bouscule allègrement le concept de frontière et tous les conflits qui se greffent autour (de la contrebande traquée par la loi, l’ordre et ses représentants, enfin les  guerres dont le premier résultat est la mort de milliers de personnes pour au final le tracé d’une nouvelle frontière).

La réussite du film vient aussi du duo Fernandel-Totò qui sont les deux plus grands comiques de cette époque. Le ressort comique entre les deux acteurs fonctionne à la perfection.

Le spectateur rit de bon cœur aux facéties du contrebandier et aux ennuis administratifs du douanier.
Belle comédie enjouée soulignée par une tarentelle de Nino Rota.

Certains réalisateurs et scénaristes de ce XXIème siècle devraient en prendre de la graine!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le douanier Ferdinand Pastorelli se retrouve en prison, déchu de sa nationalité française, et bigame. grande scène ou Ferdinand à travers les barreaux annonce à Giuseppe Lapaglia que si lui est bigame alors c’est que l’autre est cocu!

L’ANECDOTE

Christian-Jacque a fait tourner Fernandel dans des films précédents comme « Un de la légion« , « François Ier« , « Les dégourdis de la 11ème« , « Ernest le rebelle« , et « Raphaël le tatoué« . Tous ne resteront pas à la postérité du cinéma mondial, loin de là!

NOTE : 15/20

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