Synopsis

Quentin Tasseau tente de braquer une banque Place Vendôme. Pour appâter le banquier il porte une mallette pleine de billets. Le banquier mord à l’hameçon. Mais le coup rate par faute d’un nouveau système de protection. Le banquier en profite pour lui dérober l’argent. Le voici en dette de la somme contenue dans la mallette. C’est le truand Jo aux méthodes expéditives qui lui réclame le pognon. Thomas Gardesse est un VRP en systèmes d’alarme. Il est viré de son travail. Pris à la gorge il succombe à la tentation et se rend chez un ex client pour le dérober. Mais il échoue lamentablement et se retrouve en taule. Là pour sauver sa peau il se fait passer pour « le Marquis » roi de la cambriole. Pour récupérer le pognon de Jo, Quentin à l’idée d’un gros coup. Mais il faut s’attacher les services du Marquis et le sortir de prison…

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CRITIQUE

Comédie bâtie sur le canevas du buddy movie :

Deux personnes tout à faits différentes doivent collaborer pour atteindre un but commun. Ce genre de film est la spécialité du scénariste et réalisateur Francis Veber. « L’emmerdeur » (1973) de Edouard Molinaro, « Adieu poulet » (1975) de Pierre Granier-Deferre, « La chèvre » (1981), « Les fugitifs » (1986) sont parmi ses plus grandes réussites en matière de buddy movie.

Le film de Dominique Farrugia s’inscrit dans cette tradition mais le résultat n’est pas à la hauteur des films précédemment cités.
La faute à un scénario pas assez travaillé. Celui-ci contient quelques facilités mais surtout de gros passages à vide. Des rôles sacrifiés comme celui de la flic d’Interpol (la pauvre Sara Martins ne peut pas faire grand chose de son personnage). Sans parler de la fin ratée tare atavique des comédies françaises.

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Il faut dire aussi que le métier de réalisateur lui sied bien moins que celui de producteur. Depuis « Delphine 1, Yvan 0 » (1996) on ne peut pas dire que sa contribution au 7ème art soit méritoire.

Avec Franck Dubosc et Richard Berry il y avait sûrement moyen d’obtenir plus de contrastes entre les deux personnages et donc un ressort comique supérieur. Ici ils jouent souvent dans le même ton et annulent l’effet comique. La faute à la direction d’acteur?

De plus le film fait référence à d’autres films comme la scène où le gangster enseigne au prétendu Marquis comment foutre la trouille à ses interlocuteurs. Cela a un goût de « Itinéraire d’un enfant gâté » (1988) de Claude Lelouch mais en bien moins réussi.

Ce cinquième film n’est cependant pas un nanar. C’est juste qu’il pantoufle.
A voir un samedi soir de disette télévisuelle pour le trio Franck Dubosc, Richard Berry, Jean-Hugues Anglade.

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L’ANECDOTE

Pourquoi avoir choisi de tourner aux Philippines. Tout simplement parce qu’après avoir vu « La bonne année » (1973)  qui se situait sur la côte d’azur, Dominique Farrugia impressionné par le film de Claude Lelouch et pour éviter toute comparaison décide de tourner ailleurs tout en gardant une notion de dépaysement. Par un concours de circonstances les Philippines seront choisies.

NOTE : 11/20

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