Synopsis

Années 1960, Le caporal Harry Palmer de L’intelligence service est envoyé à Berlin pour faire passer un certain Sokov dignitaire soviétique à l’Ouest. Il part sous une nouvelle identité et comme représentant en lingerie fine. A peine arrivé il a déjà des personnes qui le suivent. Parmi elles une jeune femme qui parvient à le séduire. Mais Palmer n’est pas dupe…

CRITIQUE

Après Sidney J. Furie qui réalisa « Ipcress: danger immédiat » (1965), c’est au tour de Guy Hamilton grand spécialiste du film de ce genre et du film d’action en général de s’y coller. Ce dernier vient de réaliser en 1964 « Goldfinger » un des tous meilleurs films de la saga James Bond Mais nous sommes là dans un tout autre genre de film d’espionnage.

Moins clinquant, plus réaliste. Ces nouvelles aventures de l’espion britannique Harry Palmer écrites par Len Deighton ont gagné en intensité et en suspens, mais elles ont un peu perdu dans la description de « la quotidienneté » du héros, un peu aussi dans sa désinvolture, même si le premier quart d’heure s’y emploie,  si bien évoquées dans l’opus précédent.

De même, la musique de Konrad Helfers n’a pas la même puissance évocatrice que celle de John Barry. Cependant l’histoire de manipulation entre services secrets britanniques, soviétiques et israéliens est une grande réussite.

Le cadre du Berlin des années 1960 est à lui seul un personnage. Tout semble pouvoir arriver dans cette ville coupée en deux et surtout le pire.

Guy Hamilton fait moins de fantaisie dans ses cadrages que son prédécesseur (Sidney J. Furie) et ce n’est pas plus mal.

Michael Caine et Guy Doleman sont excellents.

La production va chercher un compositeur allemand Konrad Elfers (1919-1996) pour assurer une ambiance berlinoise. Le résultat est assez peu intéressant. La musique n’est pas très inventive et ressemble furieusement à de la musique de fanfare. Certes c’est teuton mais ça n’apporte pas grand chose au genre.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le passage du corbillard d’Est en Ouest de la ville de Berlin. Avec la surprise à l’ouverture du cercueil à son arrivée. Belle scène de suspens.

L’ANECDOTE

Guy Hamilton réalisateur britannique a réalisé 4 films de la saga James Bond. Un des plus réussi: « Goldfinger« . Un des plus mauvais aussi: « L’homme au pistolet d’or« . Il a  aussi réalisé deux films passables « Les diamants sont éternels » et « Vivre et laisser mourir« .

NOTE : 15/20

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