Synopsis

Années 2000 James Bond débarque sur les côtes Nord Coréennes à hauteur d’un site militaire. Il enquête sur un trafic d’armes et de diamants mené par Zao un fils de général. Mais repéré, et après avoir dévasté une partie de la base militaire, James Bond est capturé , emprisonné et torturé pendant plus d’une année. Jusqu’au jour où il est échangé contre Zao qui a été capturé par les britanniques. Hospitalisé dans les locaux du MI6, M lui fait savoir qu’il est soupçonné de trahison. L’agent 007 s’évade les cheveux long, la barbe non taillée depuis plus d’un an, et pour seul habit un pantalon de pyjama…

CRITIQUE

Dernier James Bond avec Pierce Brosnan.

L’acteur part sur un film très moyen. L’arrivée en surf sur les plages de Corée du Nord est déjà bien trop longue. Mais ce qui suit sur la base coréenne est franchement une réussite. C’est d’ailleurs avec le duel à l’épée les deux scènes réussies de ce film. Tout le reste est d’une platitude assez ennuyeuse.

Lee Tamahori sait filmer les scènes spectaculaires même si elles sont souvent boursouflées d’effets visuels inutiles, mais il rame sur les scènes de transition et ses scènes de dialogues se résument souvent à des champs/contre champs peu inspirés.

Ce n’est pas le casting qui va relever le défi.
Halle Berry est loin d’être la bonne comédienne qui vient de recevoir un oscar pour « A l’ombre de la haine » (« Monster’s ball« ) (2001) de Marc Forster. Elle y est plutôt figurative (elle illustre un hommage appuyé à la scène de » Dr No » où Ursula Andress sortait de l’eau en bikini mais en moins bien). De plus elle est desservie par des dialogues puérils sertis de jeux de mots vaseux à connotations sexuelles retombant ainsi dans le pire de l’époque Roger Moore.
Toby Stephens n’est pas non plus très convainquant en méchant mégalo dans son palais de glace.
Enfin Rosamund Pike quant à elle tire plutôt pas mal son épingle de ce jeu de massacre. Etant la méchante la plus convaincante depuis Grace Jones dans « Dangereusement votre » (« A view to a kill« ) (1985) de John Glen.

Si le film nous fait voir du pays (Corée, Chine, Cuba, Angleterre, Islande) et remplit son cahier des charges, côté gadgets c’est un peu le trop plein d’inutilités. On va excepter l’Aston Martin qui peut devenir invisible. Tout le reste est sans intérêt.

Pour la première fois dans un James Bond le générique se passe pendant que le film se poursuit (ici les scènes de tortures subies par l’agent 007) sur une chanson de Madonna plutôt réussie sans atteindre non plus des sommets.

Quant à la musique de David Arnold elle est efficace mais commence à un peu trop verser vers l’électronique au détriment du symphonique.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La course poursuite du début du film en aéroglisseur à usage militaire. Spectaculaire .

L’ANECDOTE

Le film bat des records de fréquentations en salles malgré un accueil critique assez mitigé. Il faudra attendre 4 ans pour trouver un nouvel interprète de l’agent secret britannique imaginé par Ian Fleming.

NOTE : 11/20

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