Synopsis

Dans une annexe du somptueux château du professeur Stangerson, un soir alors que la fille du professeur est partie se coucher, dans la chambre jaune attenante au laboratoire de recherches, des bruits de meubles renversés, de cris et un coup de feu sont tirés. Le professeur Stangerson et le père Jacques qui est son aide, tentent d’intervenir. La porte est verrouillée, la seule fenêtre de la chambre est fermée et a des barreaux intacts. Impossible de secourir Mathilde. Avec l’aide des Bernier, le couple de gardiens, ils parviennent enfin à défoncer la porte. Mathilde est inconsciente, elle a des traces de strangulations et une plaie à la tempe qui saigne, il y a au mur une trace de main ensanglantée, une balle dans le plafond et une dans le mur. Quand le juge De Marquet et son greffier accompagnés du journaliste Rouletabille et son photographe Sainclair arrivent à la propriété, l’inspecteur Frédéric Larsan est déjà sur les lieux et a commencé l’enquête par l’arrestation des Bernier…

CRITIQUE

Bruno Podalydès travaille pour son frère l’acteur Denis cela ne fait pas mystère.

Il adapte un roman de Gaston Leroux et trouve dans l’imaginaire du romancier ce qu’il faut d’esprit farfelu et de poésie qui aille comme un gant à ce Rouletabille du XXIème siècle.
On peut regretter de la part du frère du réalisateur de débiter son texte avec une articulation minimale. C’est dommage. Parfois il donne à son personnage des allures de cartoons digne de Tex Avery, notamment lorsqu’il court qui est un régal.

L’intrigue, quoique sur la fin carrément improbable, est accrocheuse et la brochette d’acteurs assez formidable.

Le film bénéficie d’une magnifique photo mettant en valeur de jolie manière le décor naturel.

Quelques scènes faisant référence à d’autres œuvres sont frappantes. De Tintin à Magritte, de Hercule Poirot à Giorgio de Chirico, les clins d’œil sont nombreux et plutôt habilement distillés.

La musique de Philippe Sarde est plutôt inspirée.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lors d’une réunion entre les témoins de la tentative d’assassinat et le juge, le concierge Bernier cocu par le garde chasse d’origine indienne, insulte sa femme chaque fois que l’on parle d’elle. Le comique de répétition mis à l’épreuve et qui fonctionne.

L’ANECDOTE

Le film sera suivi par « Le parfum de la dame en noir » (2005). Parfum dont il est question à deux ou trois reprises dans le film.

NOTE : 13/20

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