Synopsis

Los Angeles Danny Maccabee un chirurgien esthétique a divorcé voici quelques années de sa femme a conservé son alliance celle-ci lui permettant de draguer en se faisant passer pour un homme marié malheureux. Cela lui permet d’avoir des liaisons le temps d’une nuit et aussitôt oubliées le lendemain. Jusqu’au jour où il rencontre Palmer une blonde plantureuse dont il tombe réellement amoureux. Mais lorsque celle-ci trouve au fond de sa poche son alliance et lui demande des explications. Danny s’enferme dans un mensonge d’instance de divorce et embarque avec lui son assistante et secrétaire Katherine Murphy…

CRITIQUE

Le film est tout d’abord tiré d’un scénario de I.A.L. Diamond écrit pour un film réalisé par Gene Sacks en 1969 « Fleur de cactus » (« Cactus flower« ) avec Walter Matthau et Ingrid Bergman.

Ce scénario était lui-même inspiré d’une pièce de Abe Burrows théâtre homonyme qui fit les grandes heures de Broadway avec Lauren Bacall et Barry Nelson comme acteurs principaux. Mais cette pièce de théâtre était elle-même une transposition d’une pièce de théâtre française de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy intitulée « Fleur de cactus » créée en 1964 au Théâtre des Bouffes Parisiens, mise en scène par Jacques Charron et interprétée par Jean Poiret et Sophie Desmaret.

Voici donc le parcours de ce film qui passe d’une comédie théâtrale populaire en France à un film américain cinquante ans plus tard, de facture assez vulgaire avec tendances scatologiques prononcées et, au final, peu comique.
Pour attirer la famille au cinéma, les scénaristes, sans vergogne aucune, introduisent deux gamins insupportables (Bailee Madison imitant un accent l’étant tout particulièrement) dans le film.

Scènes téléphonées, dialogues à la va-comme-je-te-pousse, I.A.L. Diamond qui  était si fin et si spirituel doit s’en retourner dans sa tombe qu’on lui ait ainsi massacré son travail!
Dennis Dugan n’a aucun sens de la mise en scène et son oeuvre ressemble à un téléfilm de TF1. On s’attend à voir surgir Mimie Mathy à chaque scène. Encore une déception : elle n’arrive jamais…

Les interprètes habitués, il faut le dire, à ce type de comédies médiocres, engrangent leur salaire! C’est déjà ça!
Quand subrepticement apparaît Nicole Kidman qui vient se fourvoyer dans cette « panouille », sous nos yeux incrédules.
Et son apparition occupe notre esprit à nous demander « Mais qu’allait-elle donc faire dans cette galère?« .

Même le choix des musiques additionnelles toutes issues de remix de pop songs sont catastrophiques. Quant à la musique de Rupert Gregson-Williams ou rien peut-être valait-il mieux rien.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

J’avais le choix entre la femme au seins dissemblables et le gamin qui défèque sur la main de l’ami du chirurgien. Je n’ai su choisir entre ces deux vulgarités.

L’ANECDOTE

Adam Sandler et Dennis Dugan ont collaboré à plusieurs reprises ensemble, toujours dans le registre de la comédie, de « Terminagolf » (1996)  . Le duo sera prolifique : « Big Daddy » (1999), « Quand Chuck rencontre Larry » (2007), « Rien que pour vos cheveux » (2008) ou « Copains pour toujours » (2010) et « Jack & Jill » (2011). Sandler produira également un film de Dugan : « La revanche des losers » (2006) sans figurer au casting.

NOTE : 08/20

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