1 votes 5

Synopsis

Cleve Stapple Lewis dit « Jack » est un écrivain d’une cinquantaine d’années et enseignant la littérature à Oxford. Son oeuvre se fonde sur le fantastique et la magie. L’homme, célibataire vit avec son frère Waren Lewis dit « Warnie » dans la même maison. Tous deux sont de fervents chrétiens. Jack dans ses conférences aime à disserter sur l’enfance et la souffrance qui font passer l’enfant à l’âge adulte. Un jour une romancière américaine Joy Davidman vient rencontrer l’auteur qu’elle admire. Une amitié entre Jack et Joy naît immédiatement…

rueducine.com-les-ombres-du-coeur-photo (4)

CRITIQUE

Ce film est une adaptation d’une pièce de théâtre écrite par le scénariste du film William Nicholson. Qui se base sur la réelle relation entre les deux auteurs.

Mélodrame assumé et de haute tenue, le film bénéficie d’un bon scénario mais surtout d’une réalisation pointilliste qui accumule de courtes scènes et crée un tableau typiquement anglais avec ses rites individuels (la tasse de thé) ou pluriels (les cérémonies religieuses), ses manières feutrées, et ses pudeurs.

Mais ce que l’on retiendra le plus c’est l’interprétation des deux acteurs principaux.
Honneur au femme : Debra Winger est absolument merveilleuse et je regrette qu’elle ait si peu tourné car chacune de ses apparitions au long de sa filmographie a été pour moi un moment de bonheur. Et ici elle ne déroge pas à la règle, elle est sublime.
On pourrait croire L’actrice abonnée aux rôles de cancéreuse après sa prestation superbe dans un autre mélodrame « Tendres passions » (« Terms of endearment« ) ( 1983) de James L. Brooks.

rueducine.com-les-ombres-du-coeur-photo

rueducine.com-BAFTAQuant à Anthony Hopkins il montre une fois de plus qu’il est à l’aise dans tous les genres. Ici son interprétation nuancée est récompensée d’un BAFTA (Oscars britanniques).

Richard Attenborough tourne par petites touches cette histoire qui montre un homme de cinquante qui va éprouver ce qu’il assène durant ses conférences. A savoir : la souffrance qui va lui faire franchir un nouveau cap dans sa vie. Attention ce film est quand même un mélo. Il faut préparer les mouchoirs et ne pas trop se maquiller les yeux avant le visionnage.

Décors naturels d’Oxford et de la campagne anglaise magnifiés par une belle photographie signée Roger Pratt, musique discrète de George Fenton.

Richard Attenborough signe un de ses plus sensibles et plus beaux films.

 

rueducine.com-les-ombres-du-coeur-photo

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Joy revient en Angleterre après son divorce et s’installe dans un petit appartement à Londres. Jack vient lui rendre visite. Jack lui demande si elle a des besoins pécuniaires. Elle lui répond que non mais qu’elle a une grande faveur à lui demander. Cut. Scéne typique du film qui s’interrompt rapidement et donne à ce film une forme pointilliste.

L’ANECDOTE

Debra Winger a connu une carrière chaotique au cinéma. Elle a débuté dans un film érotique, a réussi à obtenir quelques rôles dans des films grand public. Ce sont l’enchaînement des films « Urban Cowboy » (1980) de James Bridges puis « Officier et gentleman » (1982) de Taylor Hackford et enfin « Tendres passions » (1983) de James L. Brooks qui en ont fait une actrice en vue.

NOTE : 15/20

Video & Photo

1 videos 18 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

1 Comments

  1. Marielle Lambert 24 mai 2022

    Les ombres du coeur Une splendeur Pourquoi doit on supporter toutes les autres pochades.moches inutiles ineptes obscenes avec des acteurs basiques Ces ombres sont magiques,belles , pas de bonne maison sans grenier! Et quel humour ds les répliques