Synopsis

Le capitaine Boulier dit « Le squale » de la DGSE rentre de Bogota où il surveillait un trafiquant d’armes le colonel Vargas. Un autre contrat d’armes est prévu à Paris. A peine arrivé à Orly il est cueilli par le chef de la DST qui le prévient de ne pas intervenir sur le sol français. Après quoi il est convoqué au palais de l’Elysée avec son supérieur le général Masse. Ceux-ci se font sermonner officiellement pour leur opération « corned beef », mais officieusement le ministre de l’intérieur leur demande de mettre fin aux agissement de Vargas et de la taupe qui se trouve au plus haut de l’Etat…

CRITIQUE

Il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher au film c’est de manquer d’ambition et de moyens.

Le film tente « à l’américaine » de faire un film d’espionnage mené par un duo hétérogène (base du buddy movie) qui soit en même temps une comédie. Et c’est là que l’entreprise se fracasse la tête sur les murs de l’humour et du comique.

Car si le spectacle a du rythme, c’est un faux rythme. Dû aux hurlements des personnages à l’hystérie ambiante et à une réalisation et un montage serré. Et point d’humour. Juste un sur-jeu des acteurs qui fait office de moteur comique.
Le début qui semblait prometteur est très vite oublié et le spectateur sombre dans une histoire mal fagotée, mal interprétée et il faut le dire un peu vulgaire.

Le scénario met les deux héros dans une voiture roulant à vive allure la moitié du film ce qui n’empêche pas le film de patiner pour autant.

Christian Clavier n’est pas encore l’acteur énervant qu’il deviendra très bientôt.
Jean Reno s’en tire avec les honneurs.
Valérie Lemercier emporte le morceau de la comédie.
Je me désole du sous emploi d’Isabelle Renauld qui mérite bien plus.
Enfin Jacques François hérite de ses rôles dont il a le secret et qui resteront dans l’imaginaire populaire.

La musique d’Eric Lévi ajoute du bruit au fracas déjà présent sur l’écran. Inaudible.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La scène d’ouverture qui commence comme une parodie de la publicité Jacques Vabre qui sévissait dans les années 1980 sur le télévisions françaises et qui devient une poursuite en voitures dans les rues de Bogota.

L’ANECDOTE

Le placement de produits a été une grande entreprise pour ce film. Citroën y a placé la quasi étendue de sa gamme de véhicules légers, et le « Parc Astérix » s’offre un bon quart d’heure de présence à l’écran sur la fin du film. Le placement, quand c’est trop voyant, c’est pas reluisant!

NOTE : 07/20

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