Synopsis

Pendant un voyage en diligence, deux malfrats et un complice à cheval parviennent çà dérober la paye des mineurs de Silvertown. Et cela au nez et à la barbe de Ben Novak le nouvel ingénieur qui était chargé de la surveillance du magot. Ben Novak prend un cheval et repart sur les trace du convoi. En chemin il rencontre un va-nu-pied Cudlip le troisième larron qui a récupéré la paye des mineurs. Celui-ci vient juste de camoufler le larcin. Cudlip qui a perdu son cheval, vole celui de Ben Novak. Mais dans un bon geste le prend avec lui en selle et tous deux rentrent à la mine où les mineurs commencent à montrer de l’exaspération devant une paye qu’il va encore falloir attendre…

CRITIQUE

Après « Adios Gringo » (1965) une fois encore Giorgio Stegani lorgne plus vers le western Hollywoodien que vers le western italien.

estern de bonne facture avec un scénario assez complexe et plutôt bien écrit. Avec des personnages dont la psychologie évolue au long du métrage. Même si son héros vient de nulle part, que le méchant a des stigmates venus du western transalpin, que les trois malfrats sont très caractérisés dans leurs manies, le western de Stegani ne fait pas de surenchère dans l’armement de ses personnages et la violence y est assez soft, l’humour noir n’y fait pas florès. En cela il se démarque des productions italiennes de l’époque.

Giorgio Stegani offre cependant du spectacle avec une attaque de diligence part une meute de bandits, et un combat final aux abords de la mine où les morts pleuvent comme à Gravelotte.
Antonio Sabàto est un peu fade dans le rôle principal.
C’est bien entendu Lee Van Cleef qui prend toute la lumière. Il faut dire qu’il a le rôle le plus intéressant. Son personnage subit une véritable évolution.
Lionel Stander est très bon en bandit très versé sur les saintes écritures et âpre au gain quand il est malhonnête.
Le méchant est interprété par un certain Gordon Mitchell, sale gueule blonde et bodybuildée. On ne peut pas dire qu’il soit mauvais, mais avec son physique il aurait pu être plus impressionnant. Sûrement une des lacunes du scénario qui ne lui donne pas une scène dans laquelle on montre où peut aller sa cruauté.

Pour cette production Giorgio Stegani a plus d’aisance financière (un casting plus rutilant que pour ses westerns précédents) il peut aussi se payer un compositeur de plus grande classe comme le dénommé Riz Ortolani. Celui-ci parvient à trouver un air sympa qui peut se décliner sous diverses orchestrations.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

Cudlip un peu malgré lui et Ben Novak ont sauvé la seconde paye de la mine. Quand Novak sort de sa veste les billets que l’on croyait dans la sacoche la surprise, l’impassibilité et l’admiration se lit dans le silence de Cudlip. Belle scène pour Lee Van Cleef.

L’ANECDOTE

Ultime western pour Giorgio Stegani qui ne tournera plus que trois films.

NOTE : 13/20

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