Synopsis

Trois voyageurs de l’espace lancés en 1972 reviennent après 18 mois passés dans un voyage à la vitesse de la lumière. Leur vaisseau se crashe sur une planète inconnue dans une étendue d’eau entourée de terres arides. Le commandant de bord, le colonel George Taylor note que les 18 mois passés dans l’espace correspondent à 20 siècles sur Terre. Les trois astronautes quittent le vaisseau avant qu’il ne coule puis ils décident d’une direction à suivre en quête de civilisation et de nourriture. Quand enfin ils parviennent à quitter la zone désertique, ils trouvent des hommes réduits à l’état sauvage pourchassés par des singes…

CRITIQUE

Le film est tiré du roman de Pierre Boulle mais retravaillé pour l’américaniser.

Ainsi pas de tour Eiffel à la fin, mais fragment de statue de la Liberté. Pas plus non plus d’ambiguïté sur les relations de séduction entre Zira (singe) et Ulysse (humain, rebaptisé Taylor). Ces édulcorations passées il en reste un film plaisant à suivre qui résiste plutôt bien au temps.

Les techniques de maquillages (signées John Chambers) du film résistent à la ringardisation. La réalisation est efficace notamment la première demi heure du film.

Certes le scénario s’enlise au milieu du film et on a un peu l’impression de tourner en rond avec très peu de grain à moudre côté informations.
Mais ce qui coince vraiment dans le film c’est que la civilisation simiesque ne soit pas si évoluée que cela sur le plan architectural ou sur le plan scientifique. Il peut  y avoir des explications mais elles ne sont pas fournies au spectateur.

La musique de Jerry Goldsmith dans un style avant-gardiste à l’époque rejette la mélodie pour des percussions et du jeu d’instruments sans mélodie et même sans note. Les musiciens tapent exagérément sur les clefs des instruments à vent sans souffler dedans. Musique difficile à entendre seule mais qui accompagne très bien le film. Surtout les scènes de traversée de la zone désertique.

Cela reste un bon film de divertissement avec une pointe de réflexion philosophique et un classique de la science fiction. Sans compter les dernières images du film qui frappent les esprits.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première apparition des singes lors de la chasse à l’homme. Le réalisateur commence par filmer des images fugitives qui ne permettent pas d’identifier les chasseurs. Ce n’est que petit à petit que l’on découvre que ce sont des singes qui armés de fusils qui sont à cheval.

L’ANECDOTE

Edward G. Robinson devait incarner le singe Zaius. Mais sa santé était peu compatible avec le lourd maquillage nécessaire à son personnage il a du renoncer.

NOTE : 13/20

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