Synopsis

SYNOPSIS : Paris début des années 1980. Sam et Paul sont deux jeunes hommes (la trentaine) qui galèrent. Paul est chômeur et Sam serrurier. Il vient de former un jeune. Mais il ignore que c’est le fils du patron. Celui-ci formé, le patron de vire Sam. Les deux se retrouvent sans boulot, cernés par les créanciers. Quand ils se font malmener par leur banque puis virer de leur appartement, ils aménagent chez Caroline la petite amie du moment de Sam. En voyant un film en vidéocassette, sur un braquage de banque, Sam entraîne Paul dans la préparation d’un braquage de banque…

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CRITIQUE 

On ne peut pas dire que ce film figurera au sommet de la filmographie d’Edouard Molinaro. Comédie poussive, avec un faux rythme, des situations peu vraisemblables et des dialogues laborieux. Dommage car la distribution était intéressante. Le cinéphile fait confiance à François Perrot et Georges Géret pour faire sortir leur personnages par le haut.

Daniel Auteuil n’est pas encore l’acteur qu’il deviendra après « Jean de Florette » et « Manon des sources » (1986) de Claude Berri. Il accumule les comédies sans envergure chez Claude Zidi et Gérard Lauzier (exceptée « Que les gros salaires lèvent le doigt » (1982) de Denys Granier-Deferre), et les petits polars, un genre qui à cette époque s’essouffle avant de resurgir dans les années 2000.

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Gérard Jugnot a un statut un peu plus enviable il a déjà deux gros succès « Les bronzés » (1978) et « Les bronzés font du ski » (1979) de Patrice Leconte. Et cette année 1982 sera celle du film de Jean-Marie Poiré « Le père Noël est une ordure » (1982) qui cassera la baraque et comme les deux cités précédemment deviendra un film culte. Mais dans ce film il joue une fois de plus le célibataire, franchouillard et benêt. Rôle qu’on lui octroie un peu trop souvent dans ces années.

Côté distribution féminine, Elisa Servier aurait mérité un rôle plus développé, et bien que le spectateur ne douta point de sa superbe plastique, un peu moins déshabillé.
Enfin Anémone tire son épingle du jeu. Sa carrière au cinéma est entrain de véritablement décoller.

La réalisation d’Edouard Molinaro est bien pantouflarde. Cela sent le film fait par obligations envers la production ou les services fiscaux français.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le commissaire Bouvard (Georges Géret impeccable) est de la vieille école et tous les moyens sont bons pour arrêter les malfrats, quitte à mettre en danger les otages. Un Pistolet dissimulé sous la semelle, il n’hésite pas à tirer sur la voiture des fuyards. Le personnage est un pastiche du commissaire Broussard (Bouvard/Broussard) célèbre pour avoir abattu l’ennemi n°1 Jacques Mesrine le 2 novembre 1979 en pleine circulation à la Porte de Clignancourt à Paris.

L’ANECDOTE

Didier Kaminka auteur de la pièce de théâtre dont est tiré le film est aussi réalisateur. Entre 1975 et 1996 il a tourné 6 films. Mais aucun qui mérite un réel intérêt. Il a surtout collaboré sur les scénarios de 12 films de Claude Zidi.

NOTE : 10/20

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