Synopsis

Début du XIXème siècle en Ruritanie (pays d’Europe centrale) un Lord anglais nommé Rodolph Rassendyl y fait du tourisme et pratique la pêche à la truite. Il croise le futur souverain Rudolf V. Tous deux sont sosies. Après quelques palabres ils s’aperçoivent qu’ils ont des ancêtres communs. Le futur Rudolf V invite son cousin à partager son dernier repas d’homme libre avant de se livrer en tant que souverain à son pays. Mais le futur souverain porté sur la boisson et au caractère peu fiable, est drogué. Son absence au couronnement est de fait assurée. Le colonel Zapt et Fritz les proches du futur souverain craignent un coup fourré de la part du frère du futur souverain Michel et de son homme de main Rupert von Hetzau, ils demandent donc à Rassendyl de remplacer au pied levé Rudolf à la cérémonie du couronnement…

CRITIQUE

Remake du film éponyme de John Cromwell de 1937 avec Ronald Colman, David Niven et Douglas Fairbanks Jr.

Richard Thorpe malgré une armée d’adaptateurs du roman populaire de Anthony Hope, scénaristes et dialoguistes a bien du mal à faire décoller cette histoire improbable de sosies, de couronnement et de coups d’Etat.
Le scénario patauge pendant les deux tiers du film dans l’exposition, les explications, et le sentimentalisme. Pour un film de cape et d’épée et d’aventures c’est bien mollasson.

Le talent (indéniable) des acteurs n’y peut mais!
James Mason compose un méchant retors et très réussi.
Louis Calhern fait un conseiller royal de grande classe.
Stewart Granger est plus fait pour les scènes d’action que pour le romantisme. Il excelle dans le duel final avec ses qualités athlétiques ou lors du piège tendu par son ennemi dans une cabane en bois. Par contre ses scènes avec Deborah Kerr ou Jane Greer sont assez ennuyeuses. L’acteur a quand même du mal à exalter les sentiments amoureux, de plus la réalisation maladroite de Richard Thorpe (lui aussi bien plus à l’aise dans les scènes d’escrime ou d’action) accentue ce handicap.
Deborah Kerr joue les utilités blondes on attendait un rôle un peu plus étoffé, un peu moins lisse. Peut-être aussi plus inspiré de celui de Lana Turner interprétant une maléfique Milady dans « Les trois mousquetaires » (The three musketeers« ) (1948) de George Sidney.

La musique d’Alfred Newman toute de cuivre vêtue pour les moments d’action, et de cordes pour les passages romantiques fait de son mieux pour élever le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Bien entendu le duel au sabre impressionnant de virtuosité et de qualités athlétiques entre Rassendyl et von Hetzau.

L’ANECDOTE

Ce film à sa sortie fut considéré par les critiques « éclairés » du moment comme le meilleur de tous les temps. Je pense que depuis les avis ont changé!

NOTE : 11/20

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