Synopsis

Dans le Comté de Linvingston, Montana milieu des années 1970 Jack McKee et Cecil Colson deux jeunes amis se rendent sur les terres d’un riche propriétaire de bétail et tuent au fusil un bœuf qu’ils découpent sur place à la tronçonneuse. Ils revendent les morceaux à droite et à gauche et notamment à la propriétaire de leur logement comme loyer. Pour John Brown c’est un camouflet de trop il se promet de mettre les moyens pour arrêter ce pillage. Il pour le soutenir sa jeune femme Cora et deux cowboys Curt et Burt…

CRITIQUE

Ce film fleure bon le « Nouvel Hollywood« : Une liberté de ton, une déconstruction du western, et une liberté d’écriture qui peut s’avérer parfois maladroite. Des jeunes acteurs et une nouvelle façon d’interpréter les rôles.
Mais aussi un affranchissement des studios. Tout est tourné en décors naturels.

Frank Perry met en scène un roman de Thomas McGuane adapté pour le cinéma par son auteur.

Si les deux protagonistes principaux sont plutôt attachants et le portrait de chacun plutôt réussi, c’est moins probant pour les autres personnages. Notamment la (jeune) femme du (vieux) propriétaire de bétail.
Frank Perry en tout début de film esquisse une femme frustrée sexuellement mais il ne creuse pas ce sillon au-delà et c’est dommage.

De même pour le détective embauché par John Brown. Pourquoi joue-t-il les impotents? En quoi cela trompe ceux qu’il recherche? Trop de questions sans réponse qui encombre l’oeuvre. 

Jeff Bridges est très bien en jeune hors-la-loi. Harry Dean Stanton en cowboy dindon de la farce est tout aussi bon.

Le film est cependant chaotique, il manque de liant entre certaines scènes et quelques incongruités scénaristiques parasitent le propos.

La musique country de Jimmy Bufett qui fait une apparition dans le film illustre a minima les images.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

C’est une scène ratée, car pas du tout crédible, mais qui ne manquait pas d’imagination… John brown après avoir payé une rançon rondelette pour un taureau reproducteur que nos deux cowboys lui avaient dérobé, il a pour consigne de se rendre à l’hôtel où il aura des nouvelles de son animal. Effectivement celui-ci est dans une des chambres passablement dévastée par la bête…

L’ANECDOTE

Cette même année l’écrivain Thomas McGuane réalise son unique film « 92 à l’ombre » (« 92 in the Shade« ) (1975).

NOTE : 12/20

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