Synopsis

Hill Valley, ville fictive des Etats-Unis, années 1980, Marty McFly est un lycéen. Son père est un couard, sa mère est alcoolique, sa soeur en surpoids ne cesse de râler quant à son frère il est effacé. Sur le chemin du lycée Marty fait un crochet chez le doc Emett Brown. Ce dernier est absent, cela permet à Marty d’essayer le nouveau méga ampli et sa maxi baffle. Le doc appelle chez lui pour demander à Marty de venir le rejoindre le soir sur le parking du centre commercial de la ville. Il a besoin de lui pour sa nouvelle expérience…

CRITIQUE

Comédie avec une pointe de science fiction extrèmement réussie.

Ce qui fait le succès de ce film c’est sa construction.
Tout d’abord les deux scénaristes posent en 20 minutes tous les jalons et les éléments nécessaires au bon développerment de l’histoire, ensuite telle une horlogerie suisse, tout le film se déroule sans le moindre accroc, le moindre paradoxe, la moindre invraisemblance interne au récit.
Les seules invraisemblances sont le postulat de départ : le voyage dans le temps, et l’engin pour y parvenir, donc forcément acceptées par le spectateur.

Robert Zemeckis qui sort d’un beau succès « A la poursuite du diamant vert » (« Romancing the stone« ) (1984) comédie d’aventures. Parvient à développer un film maintes fois refusé par les majors hollywoodiennes.
C’est donc son ami Steven Spielberg qui l’aide à monter ce film en le coproduisant.

 

Le film outre son aspect science fiction est aussi une vision de l’Amérique. De son développement économique, et aussi des moeurs des classes moyennes et leurs illusions noyées dans le quotidien entre enfants, repas et télévision. Et les rêves abandonnés pour des boulots rébarbatifs.

 

C’est sûrement cette lecture à plusieurs niveaux, en fonction de l’âge que l’on a quand on voit le film, qui en a fait le succès, ainsi que des suites qui en découleront. Succès qui perdure plus de trente ans après la sortie en salles.

 

L’interprétation est superbe que ce soit celle de Michael J. Fox, 24 ans lors du tournage, soit environ 7 de plus que son héros.
Quant à Christopher Lloyd, il interprète une sorte de savant (plus ou moins fou, un peu filou) absolument iconique.
Mais l’ensemble du casting est exceptionnel notamment Lea Thompson (mère de Marty) et Crispin Glover (père de Marty).

Alan Silvestri trouve une sorte d’hymne à l’aventure en quelques notes de musique. De la belle ouvrage.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Difficile de choisir une scène d’anthologie dans ce film qui en contient une bonne poignée. Ces sera peut-être les ultimes secondes du film où la voiture décolle pour partir vers de nouvelles aventures. Mais plutôt que de partir vers l’horizon comme l’aurait fait la plupart des réalisateurs, Zemeckis fait partir la Delorean vers l’horizon puis, lui fait faire un demi tour et la voiture fonce sur le spectateur.

L’ANECDOTE

Au tout départ de l’idée du film l’engin qui permettait de voyager dans le temps était un réfrigérateur. Idée rejetée car trop dangereuse au cas ou des enfants voudraient imiter les héros du film.
Autre idée primaire la Delorean devait repartir dans le présent en absorbant l’energie d’une explosion nucléaire. Trop compliqué à scénariser et trop cher.

Steven Spielberg reprend donc l’idée dans « Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal » (« Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull« ) (2008) : Indiana Jones se réfugie dans un frigo pour se protéger d’une explosion nucléaire dans le désert du Nevada. Scène plutôt ratée. Comme l’ensemble du film.

NOTE : 16/20

 

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