Synopsis

Poste de frontière franco belge derniers jours de 1992. Le poste de frontière va être supprimé. Un futur que vit très mal le très zélé douanier belge Ruben Vandevoorde qui éprouve une haine farouche envers les français. cela ne fait pas non plus les affaires de Mathias Ducatel et ses collègues douaniers du poste français. Mathias est amoureux de Louise, la soeur de Ruben. Mais il a du mal à se déclarer devant sa future belle famille. De son côté Duval, un trafiquant tente de passer de la drogue au poste frontière. Malheureusement pour lui son recrutement de passeurs laisse à désirer. Au passage de la douane belge, l’ambulance qui dissimule la drogue se fait arrêter à la douane belge. Les passeurs s’affolent et forcent le passage, Vandevoorde qui à la détente facile tire…

CRITIQUE

Ce film vendu comme étant une comédie ne remplit qu’à moitié son contrat.
Le film pêche par le côté sombre (trop sombre) du douanier belge. Les scènes avec Benoît Poelvoorde sont plus inquiétantes voir stressantes que comiques. Là où un Louis De Funès avec des personnages aussi odieux et racistes parvenait à faire rire (ou sourire) ici le spectateur a le sang quelque peu glacé devant ce bloc de haine. Est-ce voulu par Dany Boon, ou bien Benoît Poelvoorde s’est-il égaré?…
Je serai tenté de penser que le scénariste-réalisateur a voulu trop contraster ses personnages principaux. C’est nécessaire dans un buddy movie pour déclencher des situations comiques mais l’art est dans le dosage.

« Rien à déclarer » souffre aussi dans son rythme assez inégal. Certaines scènes (à l’église notamment) auraient pu ne pas être montées.

Ce film a néanmoins des qualités: une distribution sympathique avec le fidèle Zinedine Soualem, le toujours parfait Philippe Magnan, Karin Viard en tenancière de gargote à la dérive et le duo Laurent Gamelon – Bruno Lochet en trafiquants pitoyables.

A noter aussi la musique de Philippe Rombi qui est une belle réussite ayant restitué une musique entraînante et aisément mémorisable nécessaire pour ce genre cinématographique.
Dommage qu’elle n’ait pas été l’objet d’une sortie discographique.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Après avoir crevé leur 4 pneus sur leur propre herse, Vandevoorde et Ducatel ramènent leur pitoyable 4l chez un garagiste auquel ils demandent de changer les roues. Le lendemain ils récupèrent une 4l customisée, avec moteur V6, gyrophares américains. Bref un bolide de compétition! Belle scène surprise.

L’ANECDOTE

Le film a eu un vrai succès populaire sans toutefois atteindre les mirifiques sommets de son précédent opus « Bienvenue chez les ch’tis » (2008).

NOTE : 11/20

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