Synopsis

Années 1930 dans une petite bourgade du New Jersey touchée de plein fouet par la récession, Cecilia travaille comme serveuse dans un snack bar avec sa sœur. Dans son foyer Cecilia n’est pas heureuse son mari, Monk, est une brute qui la frappe régulièrement. Au chômage il ne cherche guère du boulot et traîne avec des amis rentrant au foyer ivre. Cecilia passe ses heures d’oisiveté au cinéma. Trop maladroite pour son employeur (elle ne cesse de casser la vaisselle) elle se fait virer. Elle se réfugie au cinéma où se joue un film d’aventures « La rose pourpre du Caire » qu’elle va voir pour la cinquième fois. Tom Baxter un des personnages du film la remarque et se met à lui adresser la parole. Puis il quitte l’écran et part avec Cecilia. Panique dans la salle, à l’écran et chez les producteurs du film…

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CRITIQUE

Film assez court 78 minutes mais un pur délice.

Woody Allen met en scène les rêves les plus fous du cinéphile : Qu’un personnage sorte d’un écran et s’adresse à lui, ou mieux encore, entrer dans le film même et vivre d’incroyables aventures.
Wody Allen décide de parler de la magie du cinéma et avec la manière.

Originalité dans l’oeuvre Allenienne jusqu’à ce film, le scénariste-réalisateur place son film dans un milieu prolétaire. Depuis 1977 et « Annie Hall » il faisait évoluer des intellectuels Newyorkais dans ses films.

Sa réalisation est légère, sans pathos et il fait montre de sobriété dans les effets spéciaux. Ce qui n’est pas négligeable en ces temps de surenchère dans le bruit, la fureur et le tape-à-l’œil.

Si le film contient de bonnes scènes de comédies, il tient plus de la comédie romantique. Et ça fonctionne! Les amours improbables d’une femme malheureuse en ménage avec un héros de film d’aventures ne heurtent en rien le spectateur qui se laisse prendre par la fable.

Son casting comme bien souvent est impeccable. Mia Farrow est frêle et donne envie au spectateur de la protéger contre la brute Danny Aielllo. Même Jeff Daniels, que je n’apprécie pas toujours, est dans la tonalité du film.

Très belle musique de jazz des années 1930 signée du pianiste virtuose Dick Hyman.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La magnifique et émouvante scène finale où Cecilia se réfugie une fois encore au cinéma après une nouvelle désillusion. Mia Farrow est sublime passant des larmes à l’émerveillement devant une des scènes les plus célèbres du film « Le danseur du dessus » (« Top hat« ) (1935).

L’ANECDOTE

Le  film reçoit l’Oscar du meilleur scénario original, les BAFTA du meilleur scénario original et du meilleur film et le César du meilleur film étranger.

NOTE : 15/20
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