Synopsis

Entre deux guerre à Marseille. Roberto Borgo cherche à faire sortir de prison son ami Xavier Saratov aidé par la sœur de celui-ci. Ce dernier est accusé de meurtre. Mais il n’a pas tué. C’était un piège fomenté par le roi du jeu et de la prostitution et membre de la pègre marseillaise Jeannot Villanova. Roberto Borgo devenu gênant est recherché par Villanova qui veut le faire assassiner. Mais ses tentatives échouent. Roberto Borgo finit par accepter une rencontre dans le bureau de Villanova. Ce dernier meurt sous les balles de Borgo qui prend les affaires de Villanova…

LA CRITIQUE

Film raté de José Giovanni.

Il réadapte son propre roman « l’excommunié » pourtant déjà adapté au cinéma par Jean Becker sous le titre « Un nommé La Rocca » (1961). Film pour lequel José Giovanni officiait en tant que dialoguiste.
Mais José Giovanni était insatisfait du résultat et pensait faire mieux.
Il a eu tort.

Certes le film est en couleur contrairement à celui de Jean Becker. Certes la distribution y est plus flamboyante, mais José Giovanni ne sait qu’en faire. Certes les scènes d’action sont « réalistes », mais les scènes de situations, d’explications, ou de transitions sont très laborieuses.

De plus le choix de mélanger musique diégétique et non diégétique dans un même thème et avec des orchestrations trop proches qui nuisent à la tenue du film.

Cependant dans le film il y a Jean-Paul Belmondo. Et c’est énorme. A lui seul il est capable de donner du souffle là où il y en aurait guère avec tout autre acteur.
On y voit aussi Claudia Cardinale qui retrouve l’acteur pour la troisième et ultime fois après « La viaccia » de Mauro Bolognini et « Cartouche » de Philippe de Broca.

 

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La première tentative de prise de contrôle du claque tenu par Georgia par les gangsters noirs américains repoussés par la détermination de Georgia et le couteau de Migli sous la gorge du meneur de la bande. Scène qui annonce celle ou Roberto les attend pour tenter de négocier.

L’ANECDOTE

Le film fait un score honorable 1 900 000 entrées au box office.
Mais il est loin des futurs records amorcés par « Peur sur la ville » (1974) de Henri Verneuil avec 3 500 000 entrées, et qui s’achèveront avec « Les morfalous » (1984) toujours de Henri Verneuil qui avec ses 3 600 000 entrées s’avèrera « décevant » pour un film avec Bébel. Une décennie de domination du box office français. Mais aussi de belles exportations et exploitations dans les pays européens et asiatiques.

NOTE : 11/20

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