SECRET DES POIGNARDS VOLANTS (LE)

Synopsis

Chine IX° siècle, une triade, sème la terreur et vole les riches pour redistribuer le butin au pauvres. Leur arme: des poignards qu’ils utilisent avec une grande dextérité. Deux policiers Jin et Leo sont chargés de mettre la main sur le nouveau chef de la triade, le précédent ayant été tué. Ils viennent à soupçonner Mei, une jeune prostituée aveugle. Ils la capturent. Mais face à son refus de parler ils mettent au point un stratagème. L’un des deux sous le pseudonyme de Vent la fera évader et échapper à diverses fausses embuscades pour qu’elle finisse par révéler le secret de la triade…

CRITIQUE

Film somptueux sur le plan esthétique. Comme son précédent film du genre « Hero » (2002).

Zhang Yimou filme comme personne un festival de couleur. Un pur enchantement pour les yeux. Un chef d’œuvre visuel.

L’histoire, elle, est un peu tarabiscotée. Trop de rebondissements décrédibilisent le récit. Mais les images sont tellement somptueuses que l’on passe sur l’histoire.

Mais les acteurs sont absolument formidables et parviennent à faire passer une bonne partie de cette histoire tirée par les cheveux.
Zhang Ziyi est comme à son habitude d’une beauté à tomber. Les scènes d’action sont magnifiques et visuellement admirables.

La musique de Shigeru Umebayashi est à la hauteur de l’ensemble de la technique du film.

Les fins de films de ce réalisateur sont tout à fait réussies et allient drame et magnificence.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Une course poursuite dans les bambous visuellement exceptionnelle et avec un son extraordinaire!

L’ANECDOTE

le Wu xia pian est un genre cinématographique typiquement chinois qui allie la chevalerie chinoise et sabres. En littérature il a pour nom wu xia, et il s’agit de récits ayant pour principaux protagonistes des chevaliers errants et redresseurs de torts. Depuis les années 1960 le genre renaît de ses cendres, le maoïsme l’ayant un temps interdit. L’Europe découvre le genre avec « Tai-chi master » de Yen Woo-ping, « Tigre et Dragon » de Ang Lee puis « Hero » de Zhang Yimou.

NOTE : 16/20