Synopsis

Des Européens de haut lignage, organisent une sorte de safari dans l’ouest américain. Mais ils ne savent pas qu’ils sont en territoire apache. C’est en sauvant la comtesse Lazaar d’un piège que Shalako, un cowboy qui passait par là, tue trois apaches, et apprend dans quelle situation ils se trouvent. Leur guide Fulton est un aventurier de bas étage uniquement intéressé par l’argent que pourrait lui rapporter ses gens richissimes. a présent que les apaches ont perdu trois des leurs, ils voudront se venger…

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CRITIQUE

Disons que la surprise est assez bonne.

Ce film d’Edward Dmytryk qui figure chez certains critiques comme une tâche sur le panorama du cinéma, m’a paru plutôt regardable. Basé sur un roman de Louis Dearbon Lamoor dit Louis l’Amour spécialiste du roman western, et écrit en 1962.
Le film détient suffisamment de ressorts dramatiques et de retournement de situations pour être digne de quelque intérêt.

Le film tourné en Espagne semble inspiré dans sa façon d’appréhender les personnages, de la mode du western italien dit « spaghetti » alors en pleine vogue. Si certaines scènes concernant les européens et leurs motivations manquent, les scènes de pur western sont plutôt franchement réussies. Notamment celles qui concernent les attaques apaches.

Certes le film tourne le dos à la vague de western qui commence à reconsidérer le rôle des indiens comme autre chose que des sauvages. Mais d’autres méchants, plus ignobles que les apaches, parmi les blancs contrebalancent ce message.

Les atouts du film sont bien évidemment outre la réalisation, le duo Sean Connery – Brigitte Bardot.
Bien entendu, l’actrice française, icône du glamour de l’époque, est toujours une actrice sans grand talent.
Cependant Sean Connery en vétéran de l’armée, et cowboy solitaire, ne s’en laisse pas compter et relève le niveau. Notre écossais se révèle crédible en homme de l’ouest buriné par le soleil et connaisseur des coutumes apaches ainsi que des pièges de la région.
Il faut aussi saluer la présence de Honor Blackman dans un rôle de femme prête à tout pour survivre et insatisfaite de son mari qui commence à se faire vieux.

La musique de Robert Farnon n’est pas inoubliable. Nous l’oublierons donc!

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lady Julia Dagett qui a suivi Fulton dans sa fuite abandonnant aux apaches les amateurs de safari, fait semblant d’être morte lors d’une attaque apache. Mais un apache s’en rend compte. Dans une ultime tentative pour avoir la vie sauve elle donne son collier avec un gros médaillon à l’apache. Celui-ci le lui enfonce dans la gorge jusqu’à ce qu’elle meure étouffée. Scène saisissante dans sa cruauté. Honor Blackman impeccable!

L’ANECDOTE

Ce film est l’antépénultième d’Edward Dmytryk. Les deux suivants sont « Barbe-bleue » (1972) et « The Human factor » (1975) deux productions americano italiennes. Pour ses deux derniers films il fait appel à Ennio Morricone. C’est peut-être le petit quelque chose qui manque pour faire de « Shalako » un film avec plus d’envergure.

NOTE : 14/20

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