Synopsis

Stalingrad 1942, ville stratégique qui si elle est prise par les allemands ouvrirait les portes au pétrole de l’Azerbaïdjan et relancerait les armées nazies, dans leur conquête de la Russie tout en portant un coup quasi fatal à l’armée de Joseph Staline.
L’armée rouge fait converger les troupes qui de gré ou de force sont menés sur la ville martyr. Parmi ces soldats le jeune Vassili Zaytsev. Jeune berger de l’Oural, formé au tir au fusil par son grand-père. Lors d’une offensive des fantassins soviétiques sur les armées nazies qui se termine en massacre, Zaytsev et un jeune commissaire politique nommé Danilov ont survécu. Zaytsev décime les officiers avec une grande dextérité et une intelligence redoutable. Danilov voit en Zaytsev le symbole de la résistance soviétique. Après une entrevue avec le nouveau défenseur en chef de la ville, Nikita Krouchtchev, dans un journal il relate les exploits du tireur d’élite qui accumule les trophées nazis…

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CRITIQUE

J’avoue que le titre français m’a un peu trompé. Je pensais que c’était une description de la bataille de Stalingrad au milieu de laquelle deux tireurs d’élite un allemand et un russe s’affrontaient. Or si le film commence ainsi très vite, il devient juste un mano à mano entre Zaytsev et le major König. Et finalement la bataille de Stalingrad est quasiment évacuée.

La reconstitution de la destruction de la ville est au début tout à fait sidérante. Le problème du film est qu’il entre dans une routine et que les plans généraux de la ville deviennent inexistant.
A tel point que le spectateur perd tout repère et ne sait plus où il se situe, ni quelles sont les possessions territoriales des deux camps au long du film qui se passe sur plusieurs mois.

Jean-Jacques Annaud et son co-scénariste Alain Godard qui se basent sur un roman de William Craig rétrécissent leur sujet et perdent le souffle épique qu’un tel film aurait pu donner.

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Car même s’ils ont voulu privilégier la légende à l’Histoire (rien d’un affrontement entre un officier de la Wehrmacht et Vassili Zaitsev n’ a jamais été corroboré), cela finit par être très étriqué et le spectacle en pâtit.

Si le face à face est intéressant il n’en est pas moins cerné de zones d’ombres comme ce gamin qui va de l’un à l’autre on se demande par quelle porosité du front…

Bien entendu une histoire d’amour plus que facultative et rebattue s’insère dans le récit et n’apporte rien au film d’intéressant.

Côté interprétation, si Ed Harris est remarquable, Jude Law est en deçà de mes attentes. Et Rachel Weisz joue les utilités.

La musique de James Horner est une des réussites du film. Cependant elle n’arrive pas à transcender les faiblesses du film. Ceci est l’apanage des plus grands.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

L’arrivée sur Stalingrad depuis la Volga. Vision dantesque de destruction et d’enfer.

L’ANECDOTE 

Les ruines de Stalingrad on été reconstituées sur une base militaire allemande désaffectée. En y ajoutant les images de synthèses le compte y est!

NOTE : 13/20

Video & Photo

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