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Synopsis

Paris années 1980, Pauline Valance est polytechnicienne et travaille en tant que conseillère auprès du ministre de l’agriculture. Depuis que son père Victor aventurier et escroc a quitté le pays pour faire fortune dans d’hypothétiques casinos outre atlantique, elle s’occupe de ses deux jeunes sœurs et de sa grand-mère. Autoritaire elle a du mal à assumer ses horaires de travail et ses responsabilités envers sa famille. Mais un soir Victor revient les bras chargés de cadeaux. Pour Pauline qui n’apprécie pas le comportement de son père ni ses frasques financières et amoureuses les retrouvailles vont être difficiles…

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CRITIQUE

Ce qu’il y a d’extraordinaire dans le cinéma de Jean-Paul Rappeneau c’est ce sens du rythme qui ne se dément jamais. Ici comme dans ses films précédents, la mise en scène et le montage tendent à donner le sentiment au spectateur de participer à une course effrénée.

Quand le scénario est à la hauteur alors c’est magique et l’oeuvre est inoubliable. Si comme c’est le cas pour « Tout feu, tout flamme« , le scénario n’est pas vraiment convaincant, alors c’est une superbe machine huilée qui tourne à vide et dont le moteur s’emballe en vain.

On sent que Jean-Paul Rappeneau veut rendre hommage aux grandes comédies américaines et notamment aux screwballs dans lesquels les dialogues fusent mais là encore le scénario heurte cette ambition et si le ping pong des dialogues est d’une redoutable efficacité il n’est pas porté par le récit décidément trop mince.

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Côté interprétation c’est plutôt du très bon.
Yves Montand et Isabelle Adjani (le père et la fille) sont en parfaite opposition. Les seconds rôles (à part Alain Souchon pour lequel le cinéma ce n’est pas vraiment son truc et Lauren Hutton qui ne trouve pas sa place) sont tout autant remarquables.

Les meilleures scènes du film sont celles du début dans l’appartement parisien. Le film s’égare par la suite sur les bords du lac Léman y perd son âme et son charme.

Michel Berger signe une jolie BOF (exceptée la musique du générique bien banale) en contrepoint de la vivacité des images et souligne la tendresse d’un père pour sa fille.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

A Bruxelles pendant une réunion des ministres européens, Pauline apprend au téléphone que l’immeuble parisien propriété de la mère a été vendu par Victor qui a réussi à obtenir procuration sur la vente…

L’ANECDOTE

Le film est né de l’insistance d’Isabelle Adjani a vouloir tourner avec Jean-Paul Rappeneau un film dans la m^me veine que « Le sauvage » (1975) que l’actrice avait énormément aimé.

NOTE : 12/20

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